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DE SURETÉ DE M. DULAC.
EXPÉRIENCES A PROPOS DE LA SOUPAPE
caractéristique précise. Mais ils sont, en tous cas, l'in. dication générale d'une régulation de pression très satis, faisante. Soupape Dulac. M. Dulac s'est proposé de donner à l'action supplémentaire de la vapeur d'écoulement, non pas seulement un développement sans brusquerie, mais un véritable réglage ; de telle sorte que non seulement cette action partît de zéro et y revînt par de. grés, lors de l'ouverture et de la fermeture, mais qu'elle eût à tout instant, sans la dépasser, la valeur néces. saire pour compenser la diminution de pression due à l'écoulement. De la sorte, au lieu de s'ouvrir chaque fois en grand, comme dans l'appareil Lethuillier et Pinel,
et d'agir par bouffées larges et intermittentes, la soupape serait levée à chaque instant de la quantité nécessaire à l'écoulement qui lui est demandé, et opérerait ainsi par une évacuation pondérée une régulation continue. cet effet, au lieu de disposer une surface supplémen-
taire d'action au-dessus du clapet proprement dit sous forme d'un organe distinct, comme dans la soupape Le« thuillier et Pinel, M. Dulac revient à faire de cette surface supplémentaire un simple prolongement extérieur du clapet, comme dans les soupapes Adams, Richardson et
autres ; seulement au lieu de la creuser en gouttière, il lui donne un profil adouci ; il en fait, par exemple, un tronc de Cône contre lequel la vapeur d'échappement agit, partie par pression, partie par frottement, peu ou point par choc. Ce tronc de cône peut être plus ou moins ouvert, plus ou moins haut; le siège de la soupape peut lui-même être prolongé, autour de la base de ce ce cône, par une gorge plus ou moins propre à rabattre le jet de vapeur sur sa surface ; la variation de ces divers éléments a été
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mise à profit par M. Dulac, dans de longues et patientes recherches expérimentales, en vue d'arriver à déterminer le profil le plus avantageux. La fig. 2, Pl. 1V, montre les dispositions qu'en dernier lieu M. Dulac pense devoir donner à son appareil, pour l'application à un générateur à bouilleurs. Le dessin représente une soupape de On1,46 de diamètre. Le clapet, en bronze, porte inférieurement de longues ailettes qui reportent vers le bas son centre de gravité, tandis que le tronc de cône qui le surmonte a été rendu aussi léger que possible ; il est constitué, à cet effet, d'une feuille mince
et résistante en acier nickelé. Grâce à ces artifices de construction, le centre de gravité se trouve placé plus bas que le point de contact du pointeau, et cependant ce point de contact est lui-même placé au-dessous du plan de la portée annulaire et, par conséquent, au-dessous de la surface d'action offerte à la vapeur. Les conditions favorables à la verticalité de l'axe du clapet pendant toutes les phases du jeu se trouvent ainsi conciliées (*).
La gorge fixe qui prolonge le siège constitue une sorte
de gobelet de bronze à flancs courbes, venu de fonte avec le siège et rectifié sur le tour. Un espace annulaire, de largeur sensiblement constante pour tous les diamètres, règne entre la circonférence supérieure de ce gobelet et la paroi du tronc de cône. (*) Le pointeau repose sur un grain d'acier fixé au fond de l'orifice cylindrique qui pénètre le corps du clapet. Vers sa base, ce pointeau est pourvu d'une goupille qui s'engage, avec un certain Jeu, dans des encoches ménagées à la partie supérieure du clapet :
de manière qu'en faisant tourner le pointeau, on entraîne le clapet dans le mouvement de rotation. Cette disposition a pour but de faciliter le rodage de la soupape : il suffit pour la faire tourner d'agir sur le pointeau, au moyen d'une broche que l'on engage en guise de levier dans des trous ménagés à cet effet à la partie supérieure de sa tige.