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176 NOTE SUR LA FABRICATION ET LES PROPRIÉTÉS
mêmes proportions de chaux grasse, qu'avec le même laitier granulé, à savoir 0,25, 50 de chaux grasse p. 10() de laitier, de plus un ciment D' avec 50 p. 100 de chaux de Saint-Astier. Les briquettes des ciments B' et G'
laissées 24 heures à l'air et mises à l'eau 48 heures dans leurs moules, se sont complètement délitées lors du dé. moulage, par suite de la dissolution de la chaux d'addition, sur laquelle le laitier était par conséquent resté sans action. Le ciment A' n'est que très médiocre (fig. 5, Pl. yll)
et le laitier n'a pas amélioré la chaux
de Saint-Astier
(ciment D', même fig.). Il est cependant un point qui mérite d'être signalé, et qui explique l'avantage qu'on a quelque. fois trouvé à ajouter du laitier fusé au sable des mortiers aériens. Les ciments purs A', B', C', gâchés avec 35 p.100
d'eau, ont pris en un temps qui a varié entre
le
granulé.
D'un autre côté les résistances du ciment A' (ii g . 3, Pl. même sans addition de chaux, à l'air sont assez notables.
Autrement dit, les laitiers fusés donnent avec la chaux grasse des mortiers aériens de qualité suffisante, prenant comme de vrai ciments, mais sans valeur hydraulique.
Influence de la pulvérisation du laitier.
nouveau broyage au laboratoire du Polytechnicum. En
opérant sur le mortier normal 1 ciment, 3 sable, le rapprochement des résistances obtenues de la pulvérisation du laitier correspondant, montre toute l'importance de celle-ci. A Poids spécifique 900 mailles. Résidu au )( 0.500 id. tamis de 500 au centimètre
7 jours sous l'eau. 28 jours sous l'eau.
2,65
7,1 p. 100 16,1
mille
Arrachement . Compression . Arrachement . Compression .
.
.
. .
0,0 p. 100 0,5 8,4
18,0
28,9 .
2,67
2,69
0,5 p. 100 0.0
24,0
16.0 104,0 29,5 201,3
9,2 97,7 15,5 121,1
134.1 37,8 254,1
40 et
50 minutes, qui est même notablement moindre que
temps de prise des ciments du même laitier
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DES CIMENTS DE LAITIER.
Reste enfin à dire quelques Addition de chaux. mots de l'addition de chaux. En ce qui concerne sa nature, les résultats des essais que j'ai entrepris ne semblent pas montrer qu'il y ait intérêt à employer la chaux hydraulique, si ce n'est pour accélérer la prise de celle-ci. Les temps de prise observés en effet avec les ciments purs gâchés avec 35 p. 100 d'eau ont été de
La pulvé.
risation du laitier est également un point de la
plu
grande importance pour la résistance des ciments; on conçoit en effet qu'il faille l'amener à un état de finesse suffisant pour permettre à toutes ses parties d'arriver au contact de la chaux finement blutée, et de réagir su
elle en présence de l'eau. M. Tetmajer précise
cette
influence par l'exemple suivant. Le premier échantillon indiqué ci-dessous A est un produit de la fabrication de
Choindez en 1882-1883. L'échantillon B en 1884-18h a été plus finement pulvérisé. Le troisième C date de h même époque, mais on en a achevé la mouture par un
LAITIERS CIMENTS
A
o
3h 0» 2 25 3 10 3 10
9h45,,,
245 o 45 245
40»
1 30 1 30 1 30
4
o
11.45"
lh 30' 1 15 1 15
1 45 1 30
8
7
1h 15m
2"
1 15
2
15
2
1
50"'
1 50 1 50
Mais au point de vue de la résistance, avec les laitiers basiques et alumineux la chaux hydraulique ne semble pas présenter d'avantages (courbes D. Pl. VII); avec les s laitiers acides, elle ne se trouve pas améliorée comme
on aurait pu s'y attendre avec des pouzzolanes peu énergiques. Torne XVI, 1889.
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