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178 NOTE SUR LA FABRICATION ET LES PROPRIÉTÉS
DES CIMENTS DE LAITIER.
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D'après M. Tetmajer la chaux maigre peut être substi. tuée avec avantages à. la chaux grasse, pour les ciments destinés à être employés à l'air, et je crois qu'on applique effectivement cette remarque à l'usine de Donjeux, les ciments de chaux maigre étant moins sujets au fendil. lement. Mais en général la chaux employée est la chaux grasse,
y compris la chaux contenue dans le laile mélange, n'est préférable aux autres que pour les laitiers tier, 'de peu de valeur pouzzolanique ; qu'une proportion de moitié de chaux est pour les laitiers meilleurs un peu forte. Il est vrai qu'au delà de 100 jours le durcissement
sans grains ni graviers, obtenue par blutage après son
que c'est au voisinage du dosage intermédiaire (cour-
extinction. Le mélange intime de la chaux et de la farine de laitier, qui est le but que la pulvérisation complète de ce dernier permet d'atteindre, se fait par un malaxage mécanique prolongé. Cette homogénisation s'accompagne d'une trituration de la chaux, qui permet quelquefois de se dispenser du blutage. Il résulte d'expériences de M. Tetmajer, que la chaux peut être employée longtemps après son extinction, sans nuire à la. qualité du ciment;
bes B), c'est-à-dire, suivant les cas, entre 30 et 40 p. 100,
la destruction par extinction spontanée des dernières parties non éteintes ne lui est que profitable. L'emploi d'une farine de laitier longtemps 'après sa mouture, a donné au contraire des résultats un peu inférieurs à cm de la farine de laitier employée immédiatement. Il est vrai
que la première avait été abandonnée dans une enceinte saturée d'humidité et d'acide carbonique, et c'est probablement à une ea,rbanatation de la chaux, du laitier qu'il faut rattacher le phénomène. Le dosage de la chaux a aussi une grande influence. On conçoit en effet qu'il y ait intérêt, au point de vue de la ré-
sistance, à fournir au laitier toute la quantité qu'il peut durcir sous l'eau, sans la dépasser, tout excès ne pouvant être que nuisible et ne faisant pas prise au milieu du ci-
respond à la formule an (Si02,Ca0)
(À1203, 3 CaO) pour
doit continuer ; mais enfin, il semble qu'on puisse conclure
qu'il faut chercher la proportion de chaux à employer. Les mêmes essais confirment pleinement la remarque de iL Tetmajer qu'il faut d'autant plus de chaux pour obtenir le ciment le plus résistant, que le laitier est plus alumineux et concordent également avec les renseignements suivants. À Choindez l'addition de chaux est de 40 à 45 p. 100 du poids du laitier; à Donjeux 40 p. 100. Dans le Brunswick, d'après M. Bosse, dans Ie Cleveland, d'après
M. Grosclaude, l'addition est de 33 p. 100 du poids du
- FABRICATION DU CIMENT DE LAITIER.
La fabrication du ciment de laitier, d'après l'étude précédente, réside donc dans les opérations suivantes : la granulation, la pulvérisation du laitier, le blutage de la farine et de la chaux éteinte, le mélange intime de ces deux éléments fondamentaux, avec des additions pouzzoiniques, s'il y a lieu. Une conséquence forcée de la pulvérisation extrême à
laquelle il faut arriver pour le laitier, est la nécessité
ment. Même pour les, travaux.aériens un excès de chauxsur
d'une dessiccation préalable. L'eau qüi a servi à le granu-
lequel n'aura pas réagi le laitier, no pourra que favoriser le fendillement. Avec les différents dosages employespout les huit laitiers de la page 169-170, les courbes de durcis,
ler reste en partie interposée entre ses grains, et aurait pour conséquence la formation de grumeaux gênants lors de la mouture, puis la prise par place du ciment après l'addition de chaux. On a essayé cependant de
sement sous l'eau (PI. VII) montrent que le dosage qui cor.