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DES ,CIMENTS DE LAITIER.
186 NOTE SUR LA FABRICATION ET LES PROPRIÉTÉS
relever un peu leurs extrémités vers le centre. Elles forment ainsi une série de gradins qui dérangent les boulets, en rendent la course moins uniforme et en augmentent
les chocs et l'efficacité. Ces plaques sont percées
de
trous de 8 millimètres. La matière broyée les traverse,
tombe sur un tamis protecteur qui en retient les
gros
morceaux, et préserve le tamis plus fin qui entoure tout le trommel. Le refus rentre dans l'appareil non seule.
ment par les petites grilles radiales placées entre les plaques du tambour, mais aussi dans les parties sup& rieures de la révolution par les intervalles entre les mêmes grilles et les extrémités des plaques. La matière broyée se réunit, comme dans les appareils précédents, dans une trémie qui enveloppe tout le broyeur. Indépendamment de l'avantage dont nous avons déjà parlé, de la commodité de l'installation, ces appareils sont, paraît-il, pour le portland, plus économiques que
les meules. En séparant les particules broyées dès qu'elles sont arrivées à un état de finesse suffisant, il est possible qu'ils compensent l'imperfection théorique qu'ils partagent au point de vue de la perte de forces vives et du rendement avec tous les appareils à chocs. Le rôle de ces particules est en effet non seulement inutile dans le broyeur, mais nuisible; elles doivent former un coussin élastique qui permet aux parties non broyées de résister aux chocs des boulets. Les dimensions données ci-dessus pour les appareils Sachsenberg et Jenisch correspondent à une production de 500 à 600 kilogrammes de ciment ordinaire ou scories Thomas à l'heure, amenés seulement, il est vrai, à passer au tamis de 500 mailles au centimètre carré, avec une
dépense en force motrice de 10 chevaux effectifs, soit 15 à 16 chevaux indiqués. Le sable de laitier paraît se présenter dans des conditions moins favorables, puisqu'il est déjà très menu, et doit filtrer facilement dès le cons-
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mencement de l'opération entre les boulets. Il est possible, néanmoins, et les constructeurs l'affirment, que la
production reste encore supérieure .à celle indiquée pour les meules, avec la même dépense de force motrice. En tous cas, ces broyeurs et les types analogues ont pris pour les ciments ordinaires une extension considérable en Allemagne et même en France. On est arrivé à les
construire assez solidement, pour que les réparations et l'usure n'en soient pas trop considérables. Blutage.
Le laitier pulvérisé doit être bluté. Cette
opération, pour laquelle on a essayé à Choindez des tamis à secousses sans grands avantages, se fait aujourd'hui
dans cette usine dans des trommels cylindriques de 1.200 mailles au centimètre carré. À Donjeux, on emploie un blutoir polygonal de 1.500 mailles au centimètre carré. Dans les usines de ciments ordinaires, une
opinion très en faveur est que les tamis en laiton présentent une facilité d'obstruction moins grande que les tamis en acier. À Choindez, où pour la farine de laitier on emploie simultanément un tamis en acier et un tamis en laiton, on prétend cependant n'avoir pas fait la moindre différence. On a un ou deux tamis de rechange pour les substituer de temps en temps à ceux en usage, et procéder au nettoyage à la brosse de ces derniers. Un marteau à carne retombe trois ou quatre fois par révolution sur l'axe de l'appareil, et lui communique des ébranlements qui détruisent les arc-boutements de matière qui engorgent les trous des tamis.
Les matières exactement pesées, llomogénisation. farine de laitier, chaux, additions diverses, sont soumises
à un premier malaxage, dans des malaxeurs verticaux
montés sur les machines à homogéniser à Choindez, dans un malaxeur indépendant à bras hélicoïdaux, à axe horizontal à Donj eux.