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184 NOTE SUR LA FABRICATION ET LES PROPRIÉTÉS
Ces deux usines, comme nous le verrons plus loin, on une force hydraulique qu'elles estiment un peu largement peut-être à 80 ou 100 chevaux. Elle sert aussi, d'ailleurs, dans les deux cas à des fabrications étrangères à celles
du ciment proprement dit. Se crois que la pulvérisation du laitier ne doit pas présenter plus de difficultés que celle du portland, pour laquelle on admet généralement 40 chevaux pour une tonne à l'heure. Nous pouvons admettre, je crois, pour une 'paire de meules des dimensions indiquées, 20 à 25 chevaux, avec une production de 400 à 500 kilogr, à l'heure. En Allemagne, on emploie sur la plus vaste échelle des broyeurs à boulets de tous systèmes dans les fabri ques de ciments, de produits réfractaires, comme aussi dans les aciéries basiques pour le broyage des scories de déphosphoration. On y a appliqué divers perfectionne-
ments intéressants, et peut-être pourrait-on s'en servir avec avantage pour le broyage du laitier granulé. Tout d'abord, on est facilement arrivé à rendre ces appareils continus. Le broyeur Luther (fig . 3, Pl. IX) est dans ce cas. Il est alimenté automatiquement par le distributeur à palettes p et la petite vis d'Archimède A. Quand la matière atteint une hauteur suffisante dans le premier compartiment, elle passe successivement dans les autres par les orifices centraux des cloisons, et est conduite par la vis B, à l'orifice de sortie, où elle est reçue directement en sacs. En réglant la vitesse d'alimentation, on arrive à tous les degrés de finesse. Le trommel a environ 2 mètres sur Pn,20 de diamètre. Son poids est de 5.000 kilogrammes,
dont 1.000 kilogrammes de boulets de diverses grosseurs, les petits remplissant les vides que laissent entre eux les plus gros. Le broyeur Morel, que l'on rencontre également, est
DES CIMENTS DE LAITIER.
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à boulets continu, mais à axe horizontal. Les boulets, de diamètre plus considérable que dans l'appareil précédent, sont entraînés par des bras montés sur de .demiun arbre vertical dans une enveloppe en forme tore creux, entre les parois de laquelle et les boulets on distribue annulairement la matière à broyer. L'usine du Teil essaie pour ses ciments de grapiers un autre appareil, à force centrifuge également, comprenant 8 étages de 5 palettes, mobiles autour de 5 axes vertiun broyeur
caux, entraînés par un axe central dans un cylindre creux. Contre la surface interne de ce cylindre, les palettes viennent s'appliquer pendant la marche de l'appareil, en triturant la matière à broyer; qui est distribuée comme dans le cas précédent le long de la surface interne du cylindre creux.
Une autre série d'appareils, du genre du broyeur à boulets, se caractérise par un autre avantage encore que celui d'être continus. Ils réunissent en eux le broyeur et le blutoir, en supprimant par conséquent les appareils de transport, chaînes à godets, vis intermédiaires. Le broyeur Sachsenberg (fig . 4, Pl. IX) s'alimente par une trémie centrale A. La matière arrive dans un tambour de Im,600 de diamètre, contenant de 600 à 800 kilogrammes de boulets en fonte , et dont le manteau B percé de fentes ou de trous, laisse tomber les parties broyées sur deux tamis superposés C, D, le premier plus grossier, préservant le tamis plus fin. Le refus des deux tamis vient se réunir dans la couronne E, et rentre par les bras recourbés MI et les ouvertures o dans l'intérieur de l'appareil. Le broyeur Gruson est analogue.
Le broyeur Jenisch (fig . 5, Pl. IX), construit par Lühnert, à Bromberg, est encore plus compliqué. Le tambour est formé de huit plaques de 22 millimètres percées de trous et montées de façon à tendre toujours à