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DES CIMENTS DE LAITIER.
182 NOTE SUR LA FABRICATION ET LES PROPRIÉTÉS
He d'environ 5 p. 100 du poids du laitier. L'alimentation et la sortie du sable .étuvé se font automatiquement par une spirale d'Archimède... L'usine de Choindez possède une étuve fort ingénieuse (fig . 2, Pl. IX) et d'une simplicité d'installation des plus .
remarquables. Elle rappelle certains fours de grillage chute contrariée des usines à produits chimiques. Cette étuve comprend quatre séries de planchettes en tôle superposées et inclinées en sens inverse, ab,a,b1, fixés par leurs bords latéraux sur les 4 montants verticaux
ABC autour de l'espace BBBB dans lequel s'élèvent les gaz de la chauffe. Chacune des faces de l'appareil comprend ainsi dix planchettes étagées sur 7 mètres de hanteur. Le laitier est chargé à la pelle sur la plus élevée et descend de lui-même dès qu'on dégarnit en F le tas de laitier déjà desséché et qu'on augmente son -talus.
Dans ce trajet en sens inverse des gaz, le laitier se dessèche donc automatiquement. Une pareille étuve, avec les dimensions figurées, suffit largement à l'usine de Choindez , où la production, comme à Donjeux, est de 20 tonnes par jour, correspondant à 12 à 15 tonnes de lai-
tier. La dépense en combustible est un peu plus élevée qu'a Donjeux, elle atteint 6 à 6,5 p. 100 et le combustible est du coke, plus cher par conséquent. L'appareil
a par contre l'avantage d'une installation plus
écono-
mique , d'une dépense en main-d'oeuvre presque nulle; comme force motrice, la seule nécessaire est celle dont a besoin le monte-charges qui élève la daine au sommet de l'appareil. Son désavantage, au point de vue du rendement, doit être attribué à ce qu'il offre une surface trop considérable au rayonnement extérieur ; en l'enfermant dans un massif de maçonnerie mauvais conducteur, en adoptant plus simplement les fours de calcination à chute contrariée dont nous parlions, on supprimerait cet inconv. nient, en sacrifiant, il est vrai, la simplicité de l'installation.
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Pour la dessiccation, l'emploi des étuves ordinaires, à l'exemple de Donjeux, conduirait donc à des emplacemonts trop considérables pour une production tant soit. peu importante de ciment. C'est aux appareils, fort nombreux d'ailleurs, du genre de ceux que nous venons de décrire, se recommandant par une grande production due au chauffage méthodique et à la circulation automatique du laitier, qu'il convient d'avoir recours.
Le laitier granulé est très Pulvérisation du laitier. dur, et doit être réduit à un état de finesse très grand. Le broyage s'effectue en général dans des paires de meules de moulin ordinaires, chaque paire comprenant une meule gisante inférieure, une meule tournante supérieure.
L'usine de Choindez installa d'abord deux paires -de meules de cette nature, de lm,50 de diamètre. Depuis, elle possède une paire de meules roulantes de 2 mètres de diamètre, avec déversement de la matière broyée par le centre sur un premier tamis conique, qui fait un blutage sommaire. La production de cet appareil est plus du double de celle d'une des paires de meules précédentes, mais il faut reconnaître que le produit qui en sort laisse au blutoir un refus plus considérable. La solution actuelle-
ment adoptée est de charger la paire de meules roulantes du dégrossissage, ou tout au moins d'une première pulvérisation. On n'y passe que du sable de laitier;
le refus de la bluterie, avec du sable de laitier s'il est nécessaire, est déversé aux meules gisantes. Cette installation suffit à l'usine de Choindez, pour une production
Je 20 tonnes de ciment soit 12 tonnes clie laitier broyé par jour. Une troisième paire de meules gisantes est en. réserve.
L'usine de Donjeux, pour la même production journalière, a quatre paires de meules gisantes, dont on peut compter deux paires en marche continuelle.