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258 LA GARANTIE D'INTÉRÊTS ET SON APPLICATION
ont figuré au compte d'exploitation partielle et que l'aug.
A L'EXÉCUTION DES TRAVAUX PUBLICS.
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Les éléments d'augmentation future de ce déficit se
mentation du dividende, de 33 francs à 35,50, n'a été que la conséquence des droits antérieurement acquis.
chiffrent ainsi qu'il suit
En '1883, la longueur moyenne du réseau exploité était de 3.672 kilomètres, et la recette de 135 millions. Montée à 138 millions en 1884, puis redescendue à
bevoie au pont de l'Alma, à peu près terminée et sur laquelle il restait à dépenser environ 5 millions, et les
d) Ouest.
134 millions en 1885 et 1886, la recette est remontée à 136 millions et demi en 1887, et à 137 millions et demi en 1888, pour une longueur moyenne exploitée de 4.500ki-
lomètres. Elle a donc moins varié que sur les autres réseaux. La Compagnie de l'Ouest, la seule qui n'ait pas cessé de faire appel à la garantie pendant les années les plus prospères, n'a pas eu à augmenter beaucoup, depuis lors, le montant de ses demandes, qui a été de près de 12 millions en 1888. L'appel à garantie avait été ramené à 10 millions et demi en 1887, grâce à la réalisation de 3 millions d'économies sur les dépenses annuelles, obtenues de 1884 à 1887; l'augmentation qui s'est produite
en 1888 tient à des charges accidentelles, dues à la reconstruction de la gare Saint-Lazare. Le compte d'exploitation complète a compris 3.761 kilomètres de lignes, ayant donné près de 133 millions de recette brute, et 60 millions de recette nette. Le compte d'exploitation partielle, pour une longueur moyenne de 729 kilomètres, a eu une recette brute de 4 millions et demi, et 5 millions de dépenses. Les intérêts et l'angor. tissement à payer par la compagnie pour les dépenses de construction des lignes de ce compte s'étant élevés à 5 millions et demi, cette somme, jointe aux insuffisances de l'exploitation, a porté à plus de 6 millions le déficit à inscrire au compte d'établissement. Ainsi 12 millions demandés à la garantie et 6 millions portés au compte d'établissement donnent pour 1888 mi déficit de 18 millions.
Sur les lignes concédées en 1875, trois seulement restaient à ouvrir au 31 décembre 1888 la ligne de Cour:
lignes de Lillebonne à Port-Jérôme et d'Auteuil à Boulogne,
longues de 7 kilomètres, et dont les travaux, non encore commencés, sont évalués à 3 millions. Les lignes en construction ou à construire, concédées en 1883, avaient un développement de 1.600 kilomètres, sur lesquels 500 ont été ouverts depuis. Le concours à fournir par la compagnie, pour les 1.100 kilomètres restant, représente 25 millions et demi en travaux et autant en matériel et outillage (*).
Cela fait donc, au total, 62 millions qui viendront s'ajouter au capital du compte d'exploitation partielle, et les intérêts de cette somme, s'élevant à 2 millions et demi, porteront de 6 millions à 8 millions et demi le déficit annuel correspondant aux lignes en exploitation partielle, en admettant que les insuffisances de l'exploitation
n'augmentent pas, ce qui paraît probable d'après l'exaéléments de trafic des lignes concédées à l'Ouest en 1883.
Si nous supposons que le compte d'exploitation partielle reste ouvert pendant 12 ans, nous voyons que le montant des emprunts à réaliser pour couvrir les déficits à porter au compte d'établissement atteindra 80 à 90 millions.
C'est donc à près de 150 millions qu'on peut chiffrer (1 La loi du 10 décembre 1885, en autorisant la substitution de
la voie étroite
à la voie large pour une partie des lignes con-
cédées en Basse-Bretagne, a augmenté l'étendue du réseau de 00 kilomètres, mais sans modifier le montant des charges de la compagnie.