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A L'EXÉCUTION DES TRAVAUX PUBLICS.
'266 LA GARANTIE D'INTÉRÊTS ET SON APPLICATION
représentant près de 3.500.000 francs. Ainsi,
3.700.000 francs pour intérêts pendant la construction, soit au total près de 4 millions de charges annuelles pitalisées au compte d'exploitation partielle. Le capital dépensé antérieurement au 31 décembre 1888, ou restant à dépenser à cette date, par la coupa.
dmettant que les insuffisances insusances annuelles de en admettant des lignes nouvelles n'augmentent pas, par loeitation l'exploitation travaux à exécuter, les déficits annuels le seul fait des d'exploitation partielle croîtraient de 3 millions du compte à 6.500.000 francs. Mais la capitalisation, pendant les douze années nécessaires à l'achèvement du programme de 1883, de ces déficits dont la moyenne sera de près de 5 millions, représente un nouveau capital de 55 à 60 millions, et par suite une nouvelle charge annuelle d'environ 2,500.000 francs, portant à 9 millions les déficits qui viendront grever la garantie, lors de la suppression du
Cc.
es
gnie, pour les lignes dont les charges figuraient au *compte
d'exploitation partielle en 1888, ou viendront s'y ajouter
ultérieurement, peut s'évaluer ainsi Lignes concédées avant 1875 [Mazamet à Bé-
darieux, Marvejols à Neussargues (*)].. Lignes concédées en 1875 Lignes concédées en 1883 : 1.200 kilom (lignes non dénommées comprises). . . Totaux
SOMMEs
SOMME
dépensées,
à dépense.
.
millions.
23
3
47
2
58
79
78
267
compte d'exploitation partielle. Àinsi, 12 millions de garantie en 1888 et 1 million pour intérêt des capitaux des lignes qui viendront à la garantie en 1889 et 1890; 9 millions, tant pour intérêts des capi-
l'outillage:
taux qui resteront ou viendront s'ajouter, pendant une
ils comprennent en outre, parmi les sommes dépensées, 21 millions environ pour insuffisances de l'exploitation et intérêts pendant la construction. Sur ce total de dépenses faites ou à faire, 26 millions, afférents aux deux lignes concédées avant 1875, seront
douzaine d'années, au compte d'exploitation partielle, que pour insuffisances de l'exploitation des lignes figurant à ce compte, donnent un déficit total, à combler dans l'avenir, de 22 millions par an.
reportés au compte capital donnant lieu à garantie;
Degré de probabilité du remboursement des avances de l'État pour les quatre der: fières compagnies, et du partage des béné-
Ces chiffres comprennent le matériel et
l'époque prochaine où ces deux lignes seront complète teillent ouvertes, et augmenteront, dès 1890, de plus de 1 million le déficit annuel à combler par les avances de l'État, en diminuant d'autant le déficit à capitaliser au compte d'exploitation partielle. Ce déficit serait ainsi ramené de 4 à 3 millions environ ; mais il s'accroîtra ensuite progressivement des charges des 75 millions restant à dépenser sur les lignes concédées en 1875 et IO,. -
Nous avons vu que, pour la compagnie du Nord et pour le réseau principal de celle de P.-L.-M., il est peu probable qu'il
lices pour les deux premières.
soit fait dans l'avenir appel à la garantie, tandis que pour le réseau du Rhône au Mont-Cenis, le recours à la ga-
rantie sera presque certainement perpétuel. Pour les autres compagnies, les prévisions d'avenir ne sont pas
(*) Nous laissons de côté la ligne du Pont-de-Mongon à ArvariL
dont l'exécution est ajournée à une époque indéterminée. La ligne de Mazamet à Bédarieux a été ouverte en 1888, et celle de Marvejols à Neussargues en 1889.
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aussi faciles à établir. Nous allons tâcher, cependant, de nous faire une idée du temps pendant lequel les avances de l'État pourront être encore nécessaires, et des chances