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264 LA_ GARANTIE D'INTÉRÊTS ET SON APPLICATION
A L'EXÉCUTION DES TRAVAUX PUBLICS.
moyenne de 4 millions et demi, les sommes ainsi aiGUIée8
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mil-
a atteint 15 p. 100 en trois ans. Ce fait s'explique en partie par la gravité exceptionnelle que les ravages du phylloxera
lions , donnant une charge d'intérêts de 2.700.000 francs. Ce
ont eue, pour la région desservie par ce réseau : non seule-
calcul suppose que l'excédent des dépenses de l'exploitation sur les recettes, qui est de 400.000 francs pour 1887 et 1888, n'ira pas en augmentant, et que les plus-values des premières lignes ouvertes compenseront les déficits nouveaux qui s'ajouteront aux anciens, d'année en année, par l'ouverture de lignes de moins en moins productives,
ment le trafic des vins a diminué, et les vins d'Espagne et d'Italie, qui remplacent dans la consommation ceux
On pourrait, il est vrai, chercher à tenir
compte de la
et tout l'ensemble du trafic s'en est ressenti. L'avenir
recette nette à espérer sur la ligne de Limoges à Montauban, qui aura un certain trafic ; mais, comme ce trafic sera enlevé à des ligneS appartenant à la compagnie, on ne saurait en faire état ; si on le portait au crédit des
des recettes dépend donc surtout de la reconstitution du vignoble, qui pourrait rendre à la région son ancienne
au capital d'établissement atteindraient environ 60
lignes neuves, il faudrait le défalquer du produit
des
anciennes, et il y aurait compensation. Ainsi, aux 18 millions et demi de déficit constaté en 1888, il faut ajouter les augmentations de charges à prévoir, qui atteindront 9 millions et demi pour le compte de
la garantie, et 7 millions et demi pour le compte d'exploitation partielle. C'est donc un total de 35 millions et demi (non compris les charges des travaux complémen-
taires) que les plus-values de recette nette auront couvrir pour faire cesser l'appel à la garantie. f) Midi. Comme nous l'avons déjà dit, la Compagnie du Midi est celle pour laquelle les événements postérieurs à 1883 se sont le plus profondément écartés des faits qu'il
était rationnel de prévoir à cette époque. En 1883, elle exploitait 2.389 kilomètres qui avaient donné 98 millions de recette. Dès 1884, la recette tombait à 92 millions ; elle descendait jusqu'à 83 millions en 1886, pour remonter à 86 millions en 1887, et retomber en 1888, à 85 millions. La baisse des recettes a donc été particulièrement accentuée sur le réseau du Midi, où elle
du -Midi de la France, prennent en partie la voie maritime au lieu d'emprunter le chemin de fer, mais encore plusieurs départements, qui étaient autrefois parmi les plus riches de la France, ont été considérablement appauvris,
prospérité et amener par suite aux chemins de fer des plus-values de recette particulièrement importantes. Les lignes exploitées au compte de la garantie, d'une étendue de 2.506 kilomètres, ont donné, en 1888, 83 mil-
lions de recette brute et 39 millions de recette nette,
grâce à la réalisation, en trois ans, de 10 millions d'économie sur les dépenses. Les canaux, en 1887, ont donné une recette brute de 1.400.000 francs, une recette nette de 400.000 francs, inférieure de 550.000 francs au loyer que paye la compagnie pour l'affermage du canal du Midi.
Nous avons vu que l'avance demandée à l'État a été de 12 millions. Sur cette somme 2.500.000 francs répondent à l'augmentation du dividende ; 1.500.000 francs environ
représentent l'intérêt des emprunts contractés pour le remboursement anticipé de la dette de 34 millions, qui a eu lieu en 1884. Tout le surplus provient de la baisse du trafic et est absolument étranger aux conventions de 1883. Le compte d'exploitation partielle, pour une longueur
moyenne de 338 kilomètres en exploitation, a donné 1.700.000 francs de recettes et 1.900.000 francs de dépenses ; cela fait donc 200.000 francs d'insuffisances, qui
ont été ajoutés au capital, en outre d'une somme de