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NOTE SUR QUELQUES DÉTAILS
très utile, si l'on est gêné par l'espace, à l'installation d'un plan incliné. Mais cela concédé, ne doit-on pas penser que des-
cendre à des diamètres de 0,25 pour des fils de 1'1,3 comme dans l'exemple que j'ai cité, c'est vraiment dépasser ce qui est pour le moment permis et même probablement le sera jamais. Si l'on hésitait à cet égard, les détails que j'ai donnés plus haut assoieraient sans doute la conviction.
Le diamètre du fil élémentaire est un point qui ne manque pas d'intérêt. Un fil relativement gros (2 millimètres, par exemple), un peu moins résistant à la rupture, quand il est neuf, ne tarde pas à perdre cette infériorité à cause de l'usure qui reste la même pour des fils plus petits. Pour cette raison, on écarte systématiquement à Firminy, et avec raison, je crois, les fils au-dessous de 2 millimètres de diamètre. Il est évident que plus les dispositions des engins auront lieu de faire craindre cette
usure, plus cette considération s'imposera. Des spires chevauchant l'une sur l'autre ou s'accolant dans une gorge rectangulaire sont évidemment favorables à une rapide détérioration. On a quelque droit, par exemple, de se demander si dans les cas désignés par M. Guilhaumat (Compte rendu de l'Industrie minérale déjà cité) les exemples qu'il indique de câbles ayant duré à peine quelques semaines et dont il attribue, il est vrai, la mise hors d'usage à un défaut d'homogénéité et de trempe,
n'ont pas eu pour cause, partielle au moins, de leur rapide destruction le fait d'usure, lorsqu'on remarque que le fil élémentaire était du n° 5, c'est-à-dire devait avoir Omm,8
à, 0'1,9 seulement. Une autre considération peut être mise en lumière dans l'engin dont je .m'occupe. J'ai dit que le câble faisait seulement deux tours sur la poulie de 0,50 et un sur celle de 0,25. J'ai dit aussi qu'il s'était rompu très près
DE PLANS INCLINÉS AUTOMOTEURS.
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descendant. Or, le de la poulie de retour dans le brin frein a non seulement pour objet de modérer et de régler la vitesse de parcours des bennes sur le plan incliné, mais il doit arrêter aussi le mouvement en cas de rupla gorge de ture d'un des brins. L'adhérence du câble sur la poulie, jointe à un serrage aussi prompt que pôssible, le sait, est le facteur de cet arrêt. L'adhérence est, on le nombre suffisant de tours dans obtenue soit par un ordinaire (demi-tore), cas des poulies conjuguées à gorge soit par une disposition spéciale (poulie Fo-wler) qui serre le câble avec une intensité proportionnelle à la tension, soit enfin par une gorge de poulie étroite plus ou moins profonde qui permet au câble de se coïncer en raison
également de sa tension (type Champigny). On peut même combiner les effets de la grandeur de l'angle d'enroulement et du coïncement : c'est l'idée qui paraît s'être traduite dans l'appareil dont j'ai reproduit le dessin. Ces dispositions diverses, qui pour le service courant ne paraissent pas, sauf l'usure sur laquelle je reviendrai plus sont pas bas, offrir de grandes différences entre elles, ne des éventualités à courir indifférentes au point de vue dans tous les cas qui peuvent se présenter. Concevons, par exemple, qu'une rupture vienne à se produire au voisinage du haut du plan, près de la poulie, et comme cas limite au contact même de cette dernière. Si attentif que soit le serre-frein, une petite hésitation peut se produire, et l'on conçoit qu'un certain à fond teraps très court puisse s'écouler avant le serrage Si la dans un appareil tel que celui qui est représenté. vitesse est assez grande à ce moment, un demi-tour de poulie, surtout si elle est de faible diamètre, pourra se
tenailles faire en une très petite fraction de seconde. Les ad hoc Fowler et surtout le coïncement en une gorge resté pourront être alors impuissants à arrêter le brin toutes choses sur la poulie. Cela sera plus à craindre,