Annales des Mines (1889, série 8, volume 16) [Image 233]

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NOTE SUR QUELQUES DÉTAILS

,;égales d'ailleurs, si le brin resté sur la poulie est le brin descendant, et si la rupture se produit au moment où la vitesse est maxima, ce [qui correspond au milieu de la ,course, quand les deux bennes sont voisines l'une de l'autre. Dans le cas où l'on s'est uniquement adressé à "amplitude de l'angle d'enroulement pour réaliser une suffisante adhérence, il est clair qu'on n'aura point à beaucoup près à redouter, même dans le cas-limite, la chute du brin et les graves conséquences qui peuvent en zésulter. Mais y a-t-il quelques raisons pour que le cas-limite que je viens d'envisager se produise? A cette demande,

DE PLANS INCLINÉS AUTOMOTEURS.

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pliquerait d'une manière très simple ce fait constaté d'une manière saisissante de netteté sur le câble examiné, que sur une douzaine de mètres en son milieu, le câble ne présentait pas 5 centimètres de longueur sans qu'on n'y pût

constater au moins une rupture de fils. Il ne faut pas s'étonner si cette constatation n'est pas d'un ordre courant : on ne rencontre pas souvent, fort heureusement, des exploitations où l'on accepte systématiquement de ne changer un câble que quand il casse; cette pratique a eu au moins cet avantage de pousser à outrance une expérience et de révéler d'une manière frappante un fait que des changements plus fréquents, commandés par la

.on doit répondre que dans le cas des plans disposés 'comme celui dont il est ici question, c'est-à-dire avec seulement deux rails en bas, trois en haut et quatre pour le croisement, il y en a au moins une sérieuse. Le fait qui s'est réalisé n'est pas purement fortuit. En effet, au monient où les bennes arrivent au croisement elles

d'évidence. On peut aussi remarquer que le milieu est la partie qui frotte le plus à terre, si les rouleaux ne sont pas bien entretenus. Quoi qu'il en soit, ce milieu du câble, dans la disposition qui nous occupe, est donc une

,atteignent en même temps, l'une la pointe du croisement

chocs aux croisements ont lieu quand il est sur les pou-

en haut, l'autre la pointe en bas, la montante trouve

lies, qu'a ce moment la vitesse est maxima, il y a des

l'aiguille faite pour une voie et la descendante la refait pour l'autre. Il y a là à ce moment de la manoeuvre forcément des chocs, comme en tout point singulier d'une -voie ferrée, et leurs effets ajoutent momentanément une fatigue à celle qui résulte de la tension normale. De plus, ne doit-on pas admettre que cette fatigue se reporte à chaque fois, non seulement sur la partie du câble qui avoisine la benne, ce qui est un fait bien connu et qui se traduit par le coupage à la patte, mais aussi sur la partie qui est, en ce moment, soumises aux efforts normaux les plus grands. Ce serait pour cette partie que l'effort supplémentaire serait, à la longue, le plus funeste. Or, à ce moment de la manoeuvre, c'est toujours la partie du milieu du câble qui est sur les poulies. C'est donc elle qui, à la longue serait la plus détériorée. Et ainsi s'ex-

prudence, ne permettaient pas de saisir avec ce degré

région à surveiller plus spécialement, et comme les raisons de craindre que la rupture en marche se produise au voisinage du frein, partant que le fait du coïncement du câble dans une gorge ad hoc, pour peu qu'un très petit retard se produise dans le serrage à fond, soit insuffisant pour le maintien de l'autre brin sur la voie qu'il parcourt. J'ai dit plus haut que le cas des poulies à gorge étroite et profonde serait aussi à considérer au point de vue de

l'usure rapide du câble. La chose se conçoit d'ellemême : sous l'action de la tension des brins le câble s'enfonce plus ou moins ; lorsqu'il quitte la gorge il en est sorti progressivement et n'a pu le faire qu'en subissant un frottement et, par suite, une usure correspondante (*). J'ai sous les yeux une longueur de 20 centimè(*) A la page 28 du compte rendu de la réunion du 21 décem-