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L'INDUSTRIE DU CUIVRE
dans des schistes satinés d'aspect ancien, traversés par de nombreuses veines de quartz un peu transversales aux feuillets et alternant avec des grauwackes. Leur direction est N.-120°-E. avec des pendages en sens variables. En passant les rivières du Rio Chanza et du R. Cubica, on rencontre des faciès assez divers se rapprochant plus ou moins des schistes olivâtres du carbonifère et comprenant de nombreuses grauwackes. Puis, à la Puebla de Guzman, on rentre nettement dans les véritables phyllades roses et verts où l'on reste ensuite jusqu'aux environs de Lagunazo. lit, à partir de là, on ne sort plus de la zone métamorphique qui avoisine les filons de porphyre et les amas métallifères, zone comprenant de nombreuses variétés chloritiques, pyroxé-
niques, etc... Sur la ligne d'Huelva à Rio-Tinto que nous avons également suivie, le silurien est constitué par des phyllades verts plus ou moins talqueux que l'on commence à voir .après la station de Manantiales vers laquelle on a quitté les schistes carbonifères. Ces phyllades verts sont dirigés N.-I00°-E. avec un pendage très fort vers le Nord. Ils sont violemment plissés et contiennent de nombreuses veines de quartz analogues à celles que l'on trouve en si grande abondance dans les micaschistes. A Berrocal, on traverse une masse de diabase qui dure un peu plus d'un kilomètre ; puis on retrouve des schistes ardoisiers verts encore inclinés vers le Nord qui durent jusqu'à Frailes où commence la multiplicité des filons
de porphyre et le métamorphisme qui les accompagne. Ces schistes et phyllades contiennent un certain nom-
bre d'intercallations de grauwackes à grain très fin que l'on rencontre, par exemple, aux kilomètres 52, 62 et 64 de la ligne, et dont les caractères ont semblé à M. Gon
DANS LA RÉGION D'HUELVA.
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zalo `y Tarin indiquer un dépôt de mer profonde et tranquille.
Quelques bancs de calcaire avec des empreintes confuses de crinoïdes s'y rencontrent à l'Ouest auprès de Calafias. Les quartzites sont assez rares et ne se trouvent qu'en peu de points : à la Coronada, Lagunazo, etc.
En résumé, la coupe du silurien peut être considérée comme la suivante I Ampélites avec graptolites. 2 Schistes plus ou moins feuilletés avec grauwackes. 3 Phyllades argileux souvent micacés avec ou sans néréites.
Les nivaux inférieurs 2 et 3, quoique très épais, n'ont jamais, en dehors des néréites, donné aucun fossile.
4° Carbonifère. Le carbonifère n'est représenté dans la province d'Huelva que par l'étage du culm. Il est formé de schistes argileux olivâtres à feuillets plus ou moins épais alternant avec des grauwackes grises, brunes ou verdâtres soit compactes, soit schisteuses. Son aspect général, en particulier dans le trajet de Pomarao à San-Domingos (Portugal), nous a rappelé de la manière la plus frappante les schistes et grès probablement du même âge qu'on trouve à l'Est de l'Allier, près Cusset, au-dessus des tufs porphyritiques du Culm, entre l'Ardoisière et Aronnes. Sur certains points, en particulier dans la partie Nord, les faciès sont extrêmement analogues à ceux du silurien, d'autant plus que les actions métamorphiques ont eu pour effet de produire de véritables phyllades lustrés et satinés ; et il a fallu pour établir entre eux une distinction la découverte de gisements fossilifères à la Laja (Granado); au pont de la Meca (chemin de fer de Tharsis) et en quelques points vers Alosno. M. Gonzalo y Tarin a été conduit à diviser le carbonifère en deux sous-étages :