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L'INDUSTRIE DU CUIVRE
DANS LA RÉGION D'HUELVA.
La plupart des fossiles qu'on y trouve sont déjà communs avec le pliocène : Ostrea longirostris, Pecten hais. simus, etc. ; une seule espèce est caractéristique du mie. cène, le Clypeaster Les couches, discordantes avec le culm, sont à peu près horizontales quoique très légèrement inclinées vers le Sud. Elles semblent formées en mer peu profonde, à peu de distance de la côte et principalement de débris calcaires ou siliceux arrachés aux terrains préexistants. La chaux, chimiquement transformée par dissolution, paraît y être peu abondante. 7° Enfin, le pliocène est constitué par des arènes
siliceuses ou calcaires et des argiles avec de très
nom-
breux fossiles (*).
Passons maintenant aux floches Ùruptives, composées dans la province d'Huelva de granites à amphibole associés avec des syénites, de granulites (**), de microgranulites, porphyres pétrosiliceux, orthophyres et diabases.
Toutes ces roches présentent, de la manière la plus nette, une disposition en bandes allongées parallèles aux
plissements, que l'on pourrait expliquer, dans certains cas, par un plissement postérieur à leur solidification, mais qui paraît ici, d'après les actions métamorphiques constatées, tenir plus simplement à ce que chacune de ces roches est arrivée à la fin d'un mouvement de refoulement ayant plissé les terrains qu'on lui voit traverser. C'est ainsi qu'on trouve granites à amphibole, syénites (*) Voir la liste dans l'ouvrage de M. Gonzalo y Tarin, p. 575. (**) Je prends le mot dans son sens français de granite à mica blanc.
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et granulites dans le silurien, microgranulites et orthophyres dans le culm diabases également dans le cuira et jusque dans le trias d'Ayamonte.
Les granites, assez restreints du reste dans la province d'Huelva , semblent, d'après les descriptions détaillées de M. Gonzalo, appartenir à deux types qu'il n'a pas cherché à séparer et qu'il considère même comme contemporains, mais qui, dans nos idées françaises, seraient véritablement distincts. Le premier est formé d'un granite toujours un peu amphiholique qui passe par endroits à de véritables syénites et même à des diorites. Cette roche constitue des bandes dans le terrain primitif, le cambrien et le silurien. Lorsqu'on la rencontre dans le silurien, M. Gonzalo remarque à diverses reprises, par exemple à Santa-Olalla et à Navalacedro, qu'il n'y a, au contact, aucune trace de métamorphisme. En quelques points seulement, les schistes siluriens semblent avoir subi une action au contact : 1° 'au Sud d'Almenaster où les schistes voisins ont perdu leur stratification et pris sur plusieurs mètres d'épaisseur un aspect euritique ; 2° à l'Est de Santa-Barbara, dans la zone
métallifère, où le granite syénitique forme une série de pointements isolés au milieu de schistes métamorphiques qui, au contact, se chargent de calcite ; enfin 3° à l'Est de la Granada , près la mine de la Conception, où les nplilfyelsltaed.es siluriens ont également subi une influence ma-
Le second type est celui de la Dehesa de la Torre au milieu du silurien qui serait pour nous une granulite. Le granite franc, sans amphibole ne paraît pas exister.
En résumé, il paraît bien démontré que le granite à amphibole et la granulite ont fait leur apparition dans cette région postérieurement au silurien et probablement avant le culm qu'ils ne recoupent nulle part. Cette notion