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DANS LA RÉGION b 'HUELVA .
L'INDUSTRIE DU CUIVRE
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La dissolution s'effectue d'abord dans des bassins, puis dans des tas dits terreras. On a remarqué en effet qu'en arrosant la pyrite grillée avec une liqueur ferrique, 178 à 175 du cuivre était dissous dès les dix premiers jours. On commence donc par soumettre le minerai dans
des bassins à une série de lavages, durant : le premier douze heures, le second vingt-quatre heures, le troisième
quarante-huit heures et ayant pour effet d'enlever de suite une forte proportion du cuivre contenu; puis, pour extraire le reste, on entasse la pyrite lavée en terreros, et on la soumet à un arrosage sous pression qui dure, comme dans la cémentation naturelle , plusieurs an-
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perfectionnements essentiels apportés au système précédent de cémentation artificielle '1° La dissolution du cuivre se fait à l'état de chlorure et non plus de sulfate. L'avantage Qst le suivant Lorsqu'on grille le minerai de Rio-Tinto, il se produit finalement un mélange de Fe208 3S0' et de CuOS03. En
précipitant la dissolution par le fer, celui-ci, avant de s'attaquer au cuivre, commence par ramener FeO 3S0' en Fe0S0'. D'où une dépense de fonte considérable. Nous avons vu en effet que la consommation qui était de 2 tonnes de fonte pour 1 de cuivre dans la cémentation
naturelle de San-Domingos n'était réduite à Lagunazo
mentation où le courant ést très rapide et où l'on change le fer tous les dix jours ; la proportion de fer consommé est de '1,70 pour il de cuivre. Enfin l'on grille la cascara dans un four à réverbère
par grillage préalable qu'a 1..70. Au contraire, en dissolvant le sulfure de cuivre par une liqueur de perchlorure de fer, la pyrite de fer est peu attaquée et l'on peut arriver à ramener la dépense à une tonne. 20 Les minerais les plus riches sont soumis tout d'abord à la fusion au four à manche. Ces minerais sont, en
où la consommation est d'environ 40 kilogrammes de charbon par tonne et il ne reste plus qu'à la mettre en sacs pour l'expédier.
effet, impropres au grillage, parce qu'il s'y forme des noyaux contenant trop de cuivre que l'arrosage est impuissant à dissoudre.
30 Méthode de Rio-Tinto. Cémentation artificielle avec chlornration des minerais pauvres et fusion des minerais riches.
rations.
nées (*).
Les eaux sont alors conduites aux bassins de cé-
La méthode la plus complète est celle de Rio-Tinto qu'il nous reste à décrire. Dans cette méthode, nous aurons à remarquer deux (*) L'eau nécessaire à ce lavage vient à Lagunazo d'un réservoir situé à 60 mètres au-dessus du barrage et où l'on est obligé de l'élever par une machine de 50 chevaux, ce qui représente par jour une consommation de 4 tonnes de houille ou 200 francs, soit par an 60.000 francs répartis sur 1.000 tonnes de cuivre et 80.000 tonnes de minerai lavé, d'où pour la tonne de cuivre un grè,vement d'environ 30 francs.
Nous allons décrire successivement chacune des opé-
La première, qui n'est pas la'moins importante, consiste dans un triage effectué sur les chantiers par des ouvriers spéciaux et ayant pour but de séparer les diverses sortes qui iront à des traitements différents. On obtient ainsi cinq catégories
1° Les minerais tout à fait menus, assez abondants par suite du déversement des wagons d'un étage à l'au-
tre et dont on cherche d'ailleurs à augmenter la proportion, sont, après séparation au crible, conduits à un arrosage direct avec des liqueurs ferriques, modification du procédé Doetsch qui a l'avantage d'exiger une moindre
consommation de fer et de s'appliquer à des matières