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FABRICATION ÉLECTROMÉTALLURGIQUE
Passé à la filière, il donne des fils dont la résistance à la rupture atteint 105 kilogrammes par millimètre carré de section; il supporte jusqu'à 70 pliages sur un rayon de 6 millimètres sans se rompre. Il a une conductibilité
SUR L'ÉLECTROMÉTALLURGIE DE L'ALUMINIUM. 559
OBSERVATIONS
électrique qui dépasse 30 p. 100 de celle du cuivre électrolytique pur et parait appelé à rendre de grands services dans la fabrication des câbles de traction et des câbles télégraphiques.
SUR
L'ÉLECTRO - MÉTALLURGIE DE
L'ALUMINIUM
Par M. LODIN, Ingénieur en chef des mines,
Grenoble, décembre 1889.
Professeur de métallurgie à l'École des mines.
L'intéressante description donnée par M. Kuss des procédés appliqués à l'usine de Froges pour la production de l'aluminium, peut être utilement complétée par l'indication de certains rapprochements que ces procédés comportent avec d'autres méthodes employées pour arriver au même but. Les brevets pris par M. Héroult correspondent à deux formules bien distinctes ; le premier a pour base l'électrolyse d'un mélange d'alumine et de cryolithe en fusion ; le second, l'électrolyse de l'alumine fondue par le courant lui-même. Ainsi que M. Kuss le fait remarquer très judicieusement, la théorie du premier procédé est loin d'être aussi simple et aussi bien établie que paraît le supposer l'in-
venteur. L'altération progressive du bain de cryolithe prouve que cette matière ne joue pas le rôle d'un simple. dissolvant de l'alumine, mais qu'elle se décompose en même temps que celle-ci dans une proportion plus ou moins considérable.
L'électrolyse de la cryolithe tenue en fusion par le passage même du courant est la base du procédé Klei-