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DES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT BELGE.
SERVICE DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION
D'après cette hypothèse, on aura pour l'État belge, par kilomètre de machine, les résultats suivants, oit les dépenses de combustible ont été isolées en les supposant elles-mêmes proportionnelles aux autres dépenses de consommation des locomotives (fait qui se vérifie comme le précédent)
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VI. NATURE, CONSOMMATION ET ESS'AI DES MATIÈRES DE GRAISSAGE.
Les matières de grais§age consistent presque exclusivement en un mélange d'huiles végétales et d'huile mi-
nérale russe. Le suif, qui n'est pas sujet aux déperdiVOYAGEURS MARCHANDISES
Salaires des mécaniciens et chauffeurs Consommation de combustible, graisses, eau, etc. Consommat. de combustible seul (au prix d'achat) Quantité de combustible consommée par kilomètre de machine Quantité de combustible consommée en 1885 sur le P.-11,.-M. par kilomètre de machine
,0818
0',0682 (1,0455
0'440 0,417 0,,0781
9k,51
161`,37
.9,096
12k,953
Il ne faut pas oublier que les houilles du chemin de fe de Lyon contiennent en moyenne 10 p. 100 de cendres
et celles de l'État belge 18 p. 100. Quoiqu'il en soit, la comparaison de tous les chiffres indiquant dans les précédents tableaux la valeur des combustibles consommés,
montre l'immense avantage réalisé par l'État belge au moyen des foyers Belpaire, qui lui permettent de passer des houilles obtenues à bas prix, grâce à sa situation voisine des bassins producteurs. La comparaison des quantités consommées lui est moins favorable ; l'examen
des divers tableaux ci-dessus permet d'en attribuer la principale cause à la faible charge moyenne des trains de marchandises. On a en effet, d'après ce qui précède VOYAGEURS MA ncoANDISES
Consommation de charbon par S État belge . tonne-kilométrique brute.. . (
.
.
0',081 01%1107
Ok.0879.
0',0386
tions ni aux projections hors des graisseurs, vient d'être essayé; mais les mécaniciens prétendent que le graissage solide augmente très notablement la résistance des machines.
Il parait intéressant de donner ici quelques renseigne-
ments sur les procédés employés pour déterminer la qualité de ces matières.
La méthode de Lefebvre pour la recherche des falsifications des huiles végétales, qui est encore presque généralement employée, n'est plus suffisante pour déjouer les fraudes qui se pratiquent aujourBulles végétales.
d'hui dans le commerce.
Il est vrai que les huiles se classent assez bien suivant leurs prix, d'après le poids spécifique; les huiles les plus légères se paient ordinairement le plus cher. Mais on peut facilement compenser la différence de densité par l'addition d'huiles minérales, épurées spécialement pour la falsification des huiles végétales. En effet, il faut ajouter une quantité relativement faible d'un liquide pesant 0,850 à 0,880 pour racheter un écart de densité variant de 0,915 à 0,921 dans ses limites
,extrêmes. Par conséquent, si une huile végétale a sa densité normale, il faut en outre qu'elle soit exempte d'huile minérale pour qu'on puisse être assuré de sa pureté. Voici le procédé employé pour cette détermination; il est dû à M. Roussel, chef des essais du chemin de fer de l'État belge, à Malines :