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SERVICE DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION
DES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT BELGE.
ont été ainsi réduites de 9.726.121 à 8.259.369 francs. En réduisant de même la somme de 8.521.081 francs, on trouve 7.234.398 francs qui, ajoutée aux 215.440 francs distraits, donne une dépense directe totale de 7.449.838. On peut alors dresser le tableau suivant
De plus, les frais généraux de toute nature, provenant des services du matériel et de la traction ou imputables
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ÉTAT BELGE P.-L.-M. DÉPENSES
directes, sans
aucuns frais
DÉPENSES D,É,PEN"S
directes par kilomètre
directes, DÉPENSES multipliées directes
DIFFÉ-
DIFà
RENÉE
BEN«
entre
relative
245 généraux, par par l'État belge rapporfie afférentes 200 de train
- I la
et le pour kilomètre au circulation de P.-L.-M. P.-L.-.11 du matériel 33.452.367 uniformiser dans les train les trains kilomètres charges
de l'Etat
Traction
9 529.941
Entretien, etc., du matériel de traction . . . . 5.327.637 Entretien, etc., du matériel de transport. . . . 7.449.838 Ensemble
22.307.516
0°,284
0,,346
0t,525
0,179
31 0/0
0 ,158
0,192
0181
+ 0,011
-I-
0,299
0 ,270
0 ,206
+0,064
+ 31 si,
0%664
0',808
01.,912
0,104
110/0
6 010
On voit que l'État belge réalise une économie de plus de 11 p. 100 sur les dépenses directes des principaux services du matériel et de la traction. La cause en est uniquement dans l'économie de 34 p. 100 procurée par le service de la traction ; l'entretien et la réparation du matériel de transport occupent toujours une part relativement prédominante, et surpassent de près de 1/3 les dépenses analogues du P.-L.-M. L'ancienneté du matériel peut, comme je l'ai dit, en être une cause ; faut-il en voir une autre dans la dissémination du travail de réparations, sur le réseau belge, entre un nombre d'ateliers centraux plus considérable que sur le P.-L.-M. , chacun d'eux étant par suite moins impor-
tant?
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à ces services, se sont élevés à la somme de 4.952.525 fr.,
soit à 0,148 par kilomètre de train. Cette somme de 0`,148 est trois ou quatre fois plus forte que celle qu'in(liguent les compagnies françaises. Il est probable que les mêmes dépenses ne sont pas, dans les deux cas, portées aux comptes frais généraux. A l'État belge, sur trente-deux catégories de dépenses, neuf (cat. 4 à 12) sont réservées aux frais généraux, et on y fait sans doute rentrer beaucoup de dépenses qui, en France, sont portées comme dépenses directes. Deux faits n'en résultent pas moins très nettement des
comparaisons précédentes. Pour le matériel de transport, l'État belge dépense, par kilomètre de train également chargé, un tiers au moins de plus que le P.-L.M. ; mais, pour la traction, en prenant la même unité de com-
paraison, il dépense de 1/4 à 1/3 en moins. Il est intéressant de jeter un coup d'oeil sur les moyens par lesquels est obtenue cette dernière économie.
Économies sur le service de la traction. Observons d'abord qu'il n'y a entre la France et la Belgique qu'une faible différence dans le prix général de la main-d'oeuvre (il serait loin d'en être ainsi, si nous faisions intervenir l'Amérique dans nos comparaisons). Si, par conséquent, une entreprise belge et surtout une entreprise aussi indépendante des circonstances locales que les chemins de fer qui rayonnent sur tout le pays, vient à réaliser une économie de main-d'oeuvre de 10 p. 100, sur une entreprise française qui accomplirait le même travail, cette économie devra être attribuée presque en entier aux qualités intrinsèques de l'entreprise, et non aux conditions de la vie sociale.
Il en est tout autrement en ce qui regarde les matières