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SERVICE DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION
DES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT BELGE.
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ties de la locomotive. Pour la chaudière, on indique la
nature des matières et les cotes principales ;
un soin
particulier est donné aux mentions des soupapes de sûreté : on indique leur nombre, leur forme et leur matière, leur surface, le mode d'application de la charge, la iongueur des bras de levier, le poids du disque, l'effort dû au poids du levier sur la soupape, l'effort à appliquer et la charge totale. On.note ensuite les dates et durées des réparations, et les changements survenus dans les dimensions principales par suite de ces réparations. Pour le foyer, la tubulure et la boîte à fumée, avec tous leurs accessoires (entretoises, tirants du ciel, rivets du cadre, coins, viroles), le carnet renseigne sur le mode de visite, l'état de conservation de ces parties jusqu'au jour de l'établissement de cette statistique, en spécifiant les parties qui auraient été dégarnies de leurs enveloppes; puis, à partir de sa mise en vigueur, sur les réparations importantes effectuées, leurs dates et leurs prix, les parcours accomplis entre les changements de tubulure et les particularités présentées par les tubes. Pour chacun des cylindres, sont indiqués les noms du fournisseur et du fabricant, les dates de réception, de mise en service et de montage sur la machine, les épaisseurs des parois ,et les avaries constatées aux différentes visites, la cause ,des avaries, les réparations effectuées, la date et la cause du retrait de la machine et de la mise hors de service, et le parcours total. Les renseignements relatifs à l'essieu -coudé sont très analogues à ceux des cylindres. Rien m'est spécifié pour les bandages ni pour le frein Westing-
house. Enfin, tous les essais effectués avec ou sur la machine doivent être relatés sur le carnet, avec leur ob-
jet, leur date, leur durée, leurs résultats. Ej
XI. LES CHAUDIÈRES DES NOUVELLES LOCOMOTIVES A MARCHANDISES POUR FORTES RAMPES.
Modifications apportées aux locomotives à marchandises. Les locomotives à marchandises du type 29 remorquent, sur les rampes de 12 à 16 millimètres qui en-
trent pour 30 p. 100 dans le développement total des lignes du Luxembourg, une charge de 225 tonnes à la vitesse moyenne de 15 kilomètres à l'heure. Sous des influences atmosphériques défavorables , cette charge dépasse même la limite de l'adhérence, et dans les meil-
leures conditions, elle n'est atteinte qu'en travaillant à la limite de vaporisation de la chaudière, c'est-à-dire en activant, autant que possible, le feu, et au prix d'un entraînement considérable de charbon non brûlé. Or, ces conditions de vitesse et de charge ne suffisant plus au trafic des lignes du Luxembourg, on a recherché un moteur assez puissant pour donner une vitesse supérieure. Ce résultat ne pouvant être atteint qu'en augmentant la production de vapeur, le type 25 est carac-
térisé par une modification radicale de l'appareil de vaporisation (Pl. IV, fig. 4, et Pl. V, fig. 10). La surface de grille a été doublée, c'est-à-dire portée plus de 5 mètres carrés, de manière qu'on puisse y brûler dans des conditions favorables une quantité beaucoup plus grande de charbon. La section de passage des
gaz dans les tubes a été augmentée de 11 p. 100. La boite à fumée est surmontée d'une cheminée, dont la section, large à la base, est minimum au; sommet; la cheminée fait donc en quelque sorte partie de la boîte à fumée qui devient ainsi très grande. Il en résulte que le tirage est très doux, et qu'il ne se produit plus de ces à-coups brusques qui désorganisent le feu et amènent des entraînements de combustible. La dépression dans la boîte