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336 APPAREILS EMPLOYÉS DANS LES MINES ALLEMANDES
20 Systèmes de fermeture. La lampe Wenderoth, qui est employée dans le district
de Sarrebrtick et qui est alimentée par de l'huile de navette, a été munie en 1887 d'un système de fermeture magnétique. Ce système est double ; il se compose (Pl. VII,
fig.7, a, b, c) de deux plaques polaires A et B, au-dessus desquelles se trouve l'armature a, dont une extrémité est fixée par une vis V à la pièce B, tandis que l'extrémité libre reçoit dans l'encoche r l'extrémité inférieure d'une
broche verticale x dont l'extrémité supérieure pénètre
dans le trou 1 pratiqué dans l'armature de la partie principale de la lampe. Un ressort g, fixé à la plaque S qui réunit les deux plaques A et B, tend à éloigner l'armature a de la plaque S. La plaque y sert à séparer le logement qui contient les pièces A, B et a du réservoir à huile H. On voit ainsi que l'appareil de fermeture est complètement isolé de l'extérieur, et que, pour ouvrir la lampe, il faut placer les deux plaques A et B sur les deux pôles d'un électro-aimant dont l'effet est d'abaisser l'ar-
mature a malgré le ressort antagoniste q et par suite de faire sortir du trou 1 la broche x, contenue dans un cylindre de laiton qui la sépare du réservoir à huile H. On peut alors dévisser aisément la partie supérieure de la lampe. Avec un ressort q suffisamment puissant, on est arrivé à empêcher les ouvriers d'ouvrir la lampe en frappant sur un obstacle fixe la plaque A. II. APPAREILS RELATIFS AUX PUITS D'EXTRACTION.
1° Taquets. Taquets Schuller.
Les taquets Schuller (Pl. VII, fig. 8 et 9), dont un modèle figurait à l'Exposition du district de
EN VUE DE PRÉVENIR LES ACCIDENTS.
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Sarrebruck, sont formés de saillies S fixées à des manchons
qui tournent librement autour des axes A. Sur ceux-ci sont calés les bras B qui portent des évidements où s'engagent des ailes latérales des saillies S. Les saillies S peuvent d'ailleurs être fixées dans l'espace au moyen de la vis h qui applique contre l'axe q le sabot g; on obtient
ainsi l'immobilisation de cet axe q qui est relié par un levier aux tiges t commandant les saillies S. Le contrepoids R fixé à un levier calé sur l'axe q ramène dans leur
position normale les axes A et par suite les saillies S, quand la vis h n'est pas à fond de course. Cela posé, la manoeuvre s'exécute comme suit : quand une cage monte,
elle soulève les saillies S qui retombent à leur position
de repos après le passage de la cage. Le moulineur tourne la manivelle a, qui porte le loquet L, et détermine ainsi le serrage de la vis h, c'est-à-dire immobilise les saillies S sur lesquelles la cage vient reposer. Pour laisser redescendre la cage, il suffit de desserrer la vis h au moyen de la manivelle a. Les ail1ies S, qui pressent les bras B, entraînent dans leur rotation les axes A devenus libres. On réalise ainsi la descente de la cage sans être obligé de la soulever au dessus des taquets, qui d'ailleurs, grâce au contre-poids R, viennent d'eux-mêmes
>prendre leur ancienne place après le passage de la cage.
Les fig. 10 et!! de la Pl. VII représentent deux perfectionnements apportés aux taquets Schuller. Dans la fig. 10, l'axe q est remplacé par un coin q' derrière lequel on a placé un ressort spiral s réglable au moyen d'un écrou fixé sur la
tige qui le réunit aux taquets. Dans la fig. 11, la vis h se termine par un pied g agissant directement sur l'une des tiges t dont le rôle a été défini ci-dessus, et agissant sur l'autre par l'intermédiaire du levier q". Dans les fig. 8, 9, 10, 11, les pièces correspondantes Sont désignées par les mêmes lettres ; l'écrou de la vis h