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EN VUE DE PRÉVENIR LES ACCIDENTS.
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338 APPAREILS EMPLOYÉS DANS LES MINES ALLEMANDES
deux parties A et B sont articulées en b; la partie A
est désigné par la lettre m et le support de l'ensemble par la lettre d. En résumé, ces taquets ont les mêmes caractères que les taquets hydrauliques Frantz (*), sur lesquels ils pré-
est calée à son autre extrémité sur l'axe a que commande le levier de manoeuvre agissant à l'extrémité de la ma- nivelle d; la partie B présente, à son extrémité opposée
sentent les avantages suivants : le maniement en est plus
aisé, et l'entretien moins coûteux; on n'a plus ici à redouter les inconvénients résultant des fuites du liquide (eau ou huile) employé dans les taquets hydrauliques, et
on se trouve débarrassé de tout l'appareil des boites à étoupe et des substances destinées à assurer l'étanchéité dans les systèmes hydrauliques. Taquets Westmeyer. Les taquets Westmeyer, également employés dans le district de Sarrebrück, présentent les avantages signalés à propos des taquets Schüller.
Toutefois, au lieu de recourir à l'emploi de vis, on a conservé les leviers en usage dans les anciens taquets, en substituant aux saillies, calées sur un arbre horizontal
et destinées à, recevoir la cage, un système articulé composé de trois parties A, B, C (Pl. VII,
fig.
12). Les
(*) Appliqués à la fosse Sulzbach de Sarrebrfick depuis 1880,
les taquets hydrauliques du système Frantz ont l'avantage de permettre la descente de la cage sans obliger à la soulever audessus des supports sur lesquels elle repose. Ils sont formés (PI. VII,.fig. 13 et 14) de leviers L, au nombre de quatre par compartiment du puits, tournant chacun autour d'un axe horizontal A porté parl'extrémité supérieure de la tige d'un piston hydraulique P. Ce piston est en relation avec un accumulateur, et l'on peut, en
ouvrant ou fermant un robinet, en déterminer la descente ou l'ascension. Lorsque le piston s'élève, l'extrémité D du levier L vient rencontrer un butoir fixe F, qui oblige le levier à prendre une position horizontale, c'est-à-dire à recevoir la cage. Si le pis-
ton s'abaisse au contraire, le butoir F n'empêche plus le levier de s'effacer sous le poids de la cage. 11 n'existe d'ailleurs au-dessous de l'extrémité D aucune pièce fixe susceptible de s'opposer à
son mouvement lorsque la cage ascendante vient à rencontrer les taquets : dans ce cas, le levier L prend la position indiquée en traits ponctués, et retombe ensuite à la position indiquée en traits pleins, dès que la cage a atteint un niveau supérieur à celui de la recette.
à l'articulation G, un coude D, et porte un piton P, qui s'engage dans un évidement de la pièce C, à l'intérieur
duquel il peut se déplacer. Enfin la pièce C oscille librement autour de l'axe horizontal F. La cage, en s'élevant dans le puits, repousse la partie D, en obligeant
le piton P à remonter dans l'évidement de la pièce C. Après le passage de la cage, la pièce D retombe par son propre poids dans la position indiquée en traits pleins sur la figure, et la cage vient reposer sur le coude qui sert de taquet. Dans ce moment la partie postérieure de l'articulation b s'oppose à la séparation des pièces A et B,
qui tournent solidairement autour de l'axe a qu'elles entraînent dans leur rotation. Quand on veut effacer les taquets pour laisser redescendre la cage, il suffit, au moyen du levier de manoeuvre, d'amener la manivelle d en d' ;
l'axe a tourne en entraînant A en A', l'articula-
tion b s'ouvre, la pièce B arrive en B', le coude D, amené
en D', ne s'oppose plus à la descente de la cage qui, pendant cette manoeuvre, n'a point été soulevée au-dessus des taquets comme on eût été obligé de le faire avec des
taquets à leviers ordinaires.
Les taquets Sartorius et Taquets Sartorius et Holzer. Ilolzer joignent aux avantages précédents celui de supprimer les chocs de la cage au moment où elle vient à ,reposer sur les taquets ; ce résultat est obtenu au moyen
de ressorts spiraux. Ces taquets, employés dans le district de Sarrebruck, consistent (Pl. "VIII, fig. et 2) en un
système de bras A, qui tournent autour des axes b sur lesquels ils ne sont point calés. La pièce c, de forme annulaire, qui termine chaque bras A et qui entoure l'axe b correspondant, joue, par rapport à un manchon a