Annales des Mines (1890, série 8, volume 17) [Image 185]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

348 APPAREILS EMPLOYÉS DANS LES MINES ALLEMANDES

l'étrier S, pour assurer, avec les extrémités recourbées de la tige D, qui s'engagent derrière les pitons y

de la cage, la fermeture de la porte. Afin d'éviter

l'ouverture de la porte pendant le mouvement de la cage, on a pratiqué dans le loquet X un évidement où l'on engage un anneau B ouvert en Q. Il suffit de

faire tourner l'anneau jusqu'à ce que son ouverture Q ne soit plus en regard de l'évidement du loquet, pour qu'il devienne impossible de soulever ce dernier. Le loquet est, en effet, réuni à l'un des battants de la porte par l'axe fixe a qui se trouve à l'intérieur de l'anneau B et dont le diamètre est supérieur à l'ouverture Q de celui-ci. Pour empêcher que les chocs du transport ne ramènent l'ouverture Q en regard de l'évidement du loquet, on a appliqué à l'anneau en C un poids qui tend à

abaisser le point Q. Quand on veut ouvrir la porte, il

suffit de ramener l'ouverture Q en face de l'évidement du loquet X, et d'abandonner à lui-même l'anneau qui est retenu par l'axe a. En élevant le levier X pour le dégager de l'étrier S, et en le tournant de 90 degrés dans un plan horizontal, on réalise l'ouverture de la cage au moment convenable. Le parachute Friemann Parachute Friemann et Wolf. et Wolf employé dans le Mansfeld se compose (fig. 8 et9, Pl. IX) d'un axe vertical A, portant un ressort S, auquel sont fixés les deux leviers fourchus //, qui sont également réunis chacun, à leur autre extrémité, à l'axe d d'une roue dentée r, axe dont les deux extrémités sont filetées en sens inverse l'une de l'autre. Les quatre fers plats H, superposés deux à deux, forment, de chaque côté de la cage, une sorte de coulisse dans laquelle se déplacent les

les écrous E, qui portent, à leur partie supérieure et à leur partie inférieure en contact avec les pièces H, des pitons p, mobiles dans les évidements longitudinaux X. Le prolongement des pièces H porte de chaque côté les

EN VUE DE PRÉVENIR LES ACCIDENTS.

349

mâchoires M, qui se trouvent de part et d'autre du bois de guide I. Le fonctionnement est le suivant : Le câble, attaché au boulon horizontal R, détermine, par la traction qu'il exerce sur la tige A, et malgré la résistance

du ressort S, le relèvement des leviers 11; par suite, l'ensemble formé par les roues r, les axes filetés d et les écrous E, s'éloigne des bois de guides, grâce au jeu du piton p à l'intérieur de l'évidement x. C'est cette position qu'indique la moitié de droite des fig. 8 et 9. Si le câble se rompt, le ressort S abaisse les leviers //, comme l'indique la moitié de gauche des mêmes figures, et, par le mouvement inverse de celui qui vient d'être décrit, les roues r arrivent au contact des bois de guides.. Si la descente de la cage continue, les roues r se mettent

à tourner, ce qui détermine le rapprochement des coulisses H de chaque moitié de la cage, en vertu du filetage inverse de chaque extrémité de l'axe d. Les mâchoires M viennent donc enserrer le bois de guide. L'emploi de l'axe fileté dd assure à ce serrage une lenteur suffisante pour que l'arrêt se produise sans choc. Les mâchoires peuvent être munies à volonté d'un tranchant ou de dents multiples. Parachute Peler.

Le parachute Pelzer (fig. 10,P1. IX) repose sur le même principe que le parachute à excentriques ordinaire, à cette différence près que les excentriques sont remplacés par des poulies à empreintes B

tournant autour des axes 0 (qui remplacent les axes de rotation des excentriques) et sur chacune desquelles vient s'enrouler, lors de la rupture du câble et , par suite, de la rotation de l'axe 0 correspondant, une chaîne C fixée par un boulon D à la poulie B. Les éléments E de cette chaîne présentent une série de dents qui pénètrent dans le guidage G, comme le montre la portion de droite de la figure. A l'état normal, la chaîne est contenue dans une sorte de gaine formée par des fers à T