Annales des Mines (1890, série 8, volume 17) [Image 184]

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346 APPAREILS EMPLOYÉS DANS LES MINES ALLEMANDES

puits Itzenplitz auquel on a appliqué ce système en 1887, sont représentées par les fig. 3, 4, 5 de la Pl. IX que j'emprunte aux croquis qui accompagnaient le modèle exposé

avec des lettres correspondant à celles que portait ce dernier. En arrivant à un mètre au-dessous de la recette, la cage G pousse le curseur S, et lui fait prendre la po-

sition S au moment où la cage repose sur les taquets, qui sont à ce puits des taquets Westmeyer, dont la description a été donnée plus haut. Ce curseur est suspendu à deux courroies de cuir L qui passent sur les poulies R et dont l'autre extrémité s'attache à l'un des bras K du levier H. Au moment où S arrive en S le levier H prend la position H en soulevant la porte P, qui est suspendue à l'extrémité M de ce levier. Les pièces sont équilibrées de telle sorte que le basculement du levier se produit de lui-même, quand les courroies L n'ont plus à supporter le poids du curseur S soulevé par la cage. Mais dès que la descente de la cage détermine celle du curseur, le bras K

se relève, le bras H s'abaisse et la porte P se referme. Pour éviter d'ailleurs les perturbations qui pourraient se produire dans le système si la cage ascendante venait à dépasser le niveau de la recette, on a donné une certaine inclinaison au fer à T X dont la grande aile est saisie par les pattes rivées p du curseur (voir fig. 5). Ce dernier atteindra donc, en s'élevant, une position S dans laquelle il ne

fera plus saillie sur le guidage Y du côté de l'intérieur du puits, et, par suite, ne sera plus entraîné par le mouvement ascensionnel de la cage. Mais, comme les courroies L se sont détendues pendant ce déplacement du curseur, on pourrait craindre une chute trop brusque de ce dernier lorsque la cage se met à descendre. A cet effet, on a placé, au sommet du fer à T X, un levier coudé Z, mobile autour du point 0 et dont le petit bras porte un poids T, tandis que le grand bras, qui se déplace

à l'intérieur du fer plat recourbé W, est taillé en dents

EN VUE DE PRÉVENIR LES ACCIDENTS.

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de scie. Le grand bras s'écarte, quand la saillie F du curseur S vient le rencontrer dans le mouvement ascensionnel de celui-ci, mais le poids T tend à ramener le grand bras vers la droite, et, par suite, à faire saisir par les dents la saillie F; le mouvement de descente du curseur est impossible. On pourra, dès lors, la ramener à la main dans sa position initiale. Il faut rappeler, toutefois, que l'arrivée de S en S, est un cas tout à fait exceptionnel et que le levier Z n'a été installé que par un surcroît de précaution. Les deux derniers systèmes de portes qui viennent d'être décrits présentent, sur les dispositifs du même genre dont le fonctionnement est automatique (c'est-àdire déterminé par le mouvement même de la cage), l'avantage de ne pas mettre la porte en communication directe avec la cage, et, par suite, d'éviter la violence des chocs que la masse plus considérable des pièces en contact provoque, en particulier, dans les barrières qui

sont directement soulevées par la cage. 4° Cages.

Les deux genres d'appareils exposés, destinés à prévenir les accidents lors du transport du personnel, qui méritent seuls une mention, sont

Les portes de cage d'extraction; Les parachutes Pelzer et Friernann-Wolf. Portes de cages d'extraction, système Schüller.

Ce système de fermeture employé aux mines de Dechen, est destiné à éviter une ouverture intempestive des portes de la cage pendant la circulation de celle-ci dans le puits. Les fig. 6 et 7 de la Pl. IX en donnent deux élévations dans

des plans perpendiculaires. Le loquet X, qui tourne autour du point 0 de la tige D, repose dans