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EN VUE DE PRÉVENIR LES ACCIDENTS.
364 APPAREILS EMPLOYÉS DANS LES MINES ALLEMANDES
se rendre tous deux au couvercle de bois A de la caisse filtrante G. Celle-ci est entourée d'une double enveloppe de feuilles de fer-blanc soudées entre elles et réunies par des boulons au couvercle de bois À. L'espace com-
pris entre les deux enveloppes métalliques, reçoit un liquide (café, vin, etc.) destiné à rafraîchir l'intérieur de la caisse et pouvant servir éventuellement à l'alimenta-
tion de l'ouvrier. L'intérieur de la caisse est divisé en quatre compartiments B par des tôles soudées aux parois; ces tôles sont perforées de trous alternativement l'une à sa partie supérieure et la suivante à sa partie inférieure. Chacun de ces compartiments comprend six loges
horizontales C remplies d'étoupe et séparées l'une de l'autre par Pn petit compartiment D où l'on place de la soude caustique. La paroi supérieure de chaque loge C est fixe, la paroi inférieure. est mobile dans deux rai-. nures formées par deux cornières soudées aux parois latérales de la caisse. Le renouvellement de la soude est
ainsi très aisé. La loge supérieure C, de l'un des compartiments extérieurs est munie d'un ajutage mi, la loge C, du compartiment opposé .est munie de deux ajutages 2n2 et n23; les ajutages 2n, et m servent d'origine aux tuyaux d'expiration et d'aspiration ; à l'ajutage 7n3 se raccorde au tuyau n qui se rend au coussin à air F, et qui, au lieu de contenir (comme le tuyau d'expiration qui aboutit en mi) une soupape s'ouvrant lors de l'expiration, ne renferme à son intérieur qu'un simple ressort à boudin et assure, par suite, une libre communication entre la caisse filtrante et le coussin à air. Ce dernier, appliqué
sur la poitrine de l'ouvrier, en épouse exactement la forme grâce à la souplesse du cuir qui le constitue et des tuyaux à fourreau dont il est muni. Le cylindre à oxygène H, placé au-dessous de la caisse G, porte la soupape V (fig. 14 et 15) que l'ouvrier peut aisément régler de sa main gauche ; le tuyau p, qui passe à la han-
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tour de la hanche, établit une communication entre le coussin F et le cylindre H.
Il convient d'ajouter, comme détail de construction, que l'adhérence du masque au visage est obtenue : 1° au moyen de deux courroies attachées derrière la tête ; 2° au moyen d'un tuyau de caoutchouc qui suit le bord intérieur du masque et que l'on remplit d'air par une de ses extrémités qui peut s'ouvrir ou se fermer à volonté. Le fonctionnement de l'appareil est le suivant L'air expiré par l'ouvrier sort par le tuyau d'expiration, arrive par l'ajutage m, dans là loge C,, parcourt
alternativement de haut en bas et de bas en haut les quatre compartiments B en se débarrassant de son eau et de son acide carbonique sur l'étoupe et la soude caustique, et arrive dans la loge CO3 où il repasse à l'état de gaz respirable, grâce à l'afflux de l'oxygène provenant du cylindre H, que le tuyau p, le coussin F .et le tuyau n
mettent en communication avec la loge C. Le tuyau d'aspiration nz, amène à la bouche de l'ouvrier l'air chargé d'oxygène. Cet appareil, expérimenté à la fosse Friedrichsthal du district de Sarrebrück a donné les résultats suivants
1° Un homme peut travailler pendant deux heures pleines lorsque la caisse filtrante vient d'être garnie et que le cylindre à oxygène a été rempli à la pression de 15 à 16 atmosphères ;
2° L'appareil, une fois rempli, peut être mis en service au bout d'une minute ; le remplissage de l'appareil ne dure d'ailleurs que quatre minutes et demie. Les expériences avaient été conduites de la manière suivante
On chargea de l'appareil un forgeron habitué au maniement de l'appareil Rouquayrol-Denayrouse : la pression dans le cylindre à oxygène était de 15 atmosphères ; on avait placé 2 kilogrammes de soude caustique fraîche et