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ÉTUDE SUR LA LEVERRIERITE. 386.
ÉTUDE SUR LA LEVERRIERITE.
Dureté Densité Système
1,5.
2,3 à 2,4.
Bissectrice aiguë . 2V Indice moyen nm..
ngng Polychroïsme Clivage
Orthorhombique : min --=.128° (environ). Négative (22p), normale à p. .
.
45° à 52'. 1,6 (ma dans kl). ç 0,0075 à 0,0082 (Rive-de-Gier, Saint-Étienne). 0,009 à 0,011 (Gard, Bois d'Avaize). Sensible dans les teintes brunâtres Brun foncé suivant nn.
Brun clair suivant ng. Incolore suivant np. p très facile, avec éclat vitreux ou nacré.
Plan des axes optiques gl. Macles : 1° Suivant m, par accolement ou compénétration de cristaux sensiblement parallèles 2° Par groupement à. angle droit de deux prismes, la face p de l'an correspondant à la face Al de l'autre
3. Par hémitropie autour d'un axe perpendiculaire à un dôme variable.
II. DESCRIPTION DES ROCHES A LEVERRIERITE.
Les roches à leverrierite semblent être très nombreuses dans les formations houillères: Dans les bassins de la Loire et du Gard, la plupart des nerfs argileux qui s'intercalent au sein des couches de houille renferment des prismes, tout au moins des paillettes de leverrierite. Parfois le nerf entier est constitué par ce minéral, sauf les quelques centièmes de sable siliceux que l'on retrouve dans les nerfs les plus argileux. De plus, un certain nombre de nappes d'origine éruptive, épanchées dans les cuvettes houillères au moment même de leur comblement, sortes de porphyres pétrosiliceux ou d'argilophyres, renferment la leverrierite parmi leurs éléments de première consolidation. Dans ces deux catégories de gisements, la leverrierite est presque toujours associée au mica noir. Le développement des deux minéraux s'est fait par le même pro.
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ils sont certainement contemporains. Tantôt la leverrierite englobe le mica, tantôt celui-ci entoure la lecessus :
verrierite.
Nous décrirons successivement les roches des deux catégories.
A. Argiles houillères à leverrierite. Le type de ces argiles se rencontre, à deux niveaux très différents, dans le bassin houiller de la Loire. Le niveau inférieur est celui du nerf qui partage habituellement la Grande-Couche de Rive-de-Gier. Ce nerf est connu des mineurs sous le nom de Nerf blanc. Il est plus ou moins chargé de cristaux. En beaucoup de points,
notamment à la Haute-Cappe , il contient au moins 80 p. 100 de leverrierite. C'est un véritable agrégat de prismes enchevêtrés. Ailleurs, il passe à une argile fine, de couleur chocolat, où l'on ne voit plus que quelques rares paillettes du minéral.
Il est remarquable que la leverrierite, si abondante dans le nerf blanc, soit totalement absente des grès qui forment le mur et le toit de la Grande-Couche. Le niveau supérieur où abonde la leverrierite est celui de la 3e couche de Saint-Étienne. Cette 3e couche, à Beaubrun et au Quartier-Gaillard, renferme un nerf entièrement analogue au nerf blanc de Rive-de-Gier. Il peut, comme celai-ci, se charger de leverrierite au point d'être à peu près exclusivement formé de ce minéral. On le voit aussi passer à une argile charbonneuse, de couleur chocolat, où la leverrierite n'apparaît plus que sous la forme de paillettes nacrées de très petites dimensions. Entre ces deux niveaux d'élection, la leverrierite se rencontre fréquemment, mais nulle part en aussi grande abondance. On la trouve dans les nerfs de la 13e couche, à Wons, et dans ceux de la 8a couche, tout autour de
Saint-Etienne. Ces nerfs sont surtout argileux, avec