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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL
DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.
l'intermédiaire de deux roues d'angle égales placées en regard l'une de l'autre, avec un axe géométrique commun; ces deux roues sont reliées par deux autres roues d'angle égales, montées folles sur un arbre spécial, dont l'axe est perpendiculaire au premier et le rencontre; cet arbre spécial peut pivoter autour de ce premier axe et, dans chacune de ses positions, il est soumis à l'action d'un poids connu à l'extrémité d'un bras de levier variable. Il y a à chaque instant équilibre entre l'action de ce poids et les pressions sur les dents des roues d'angle; ces pressions, proportionnelles au travail transmis, se trouvent ainsi déterminées pour chaque position du sys-
Chacun des deux compartiments du cylindre que sépare le piston doit être, à certains moments, en com-
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tème. Cet appareil est représenté dans le Portefeuille écon.« des macle., mai 1887. Je terminerai en citant une revue des dynamomètres par G. Richard dans les t. II. VI, VII et VIII de la Lum. électrique, et l'appareil optique de M. Mascart, pour la lecture directe du déplacement relatif des deux poulies d'un dynamomètre, avec enregistreur photographique (C. B. Acad. mars 1890, p. 605). CHAPITRE IV. DISTRIBUTION DE LA VAPEUR.
Bien des systèmes divers distribuent la vapeur dans les cylindres des machines ; leur nombre s'augmente sans cesse, car, à côté des appareils nouveaux qui apparais-
sent tous les jours, les anciens continuent leur service sans qu'on songe à les remplacer. Outre les constructeurs, qui multiplient ainsi les systèmes, beaucoup de théoricien§ se livrent à l'étude de la distribution, à en juger par la quantité et l'importance des ouvrages publiés sur cette question. Nous sommes loin de donner, dans le présent chapitre, une liste complète des systèmes aujourd'hui usités.
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munication avec l'arrivée de la vapeur et avec l'échappement, et, à d'autres moments, complètement isolé, pour
la détente et pour la compression de la vapeur. Les quatre phases principales de la distribution, pour chacun des compartiments du cylindre, se subdivisent en six, en considérant le sens de la marche du piston, admission, détente, échappement anticipé, échappement, compression, admission anticipée. Souvent les limites réelles de ces périodes ne sont pas nettement marquées et ne coïncident pas exactement avec l'ouverture et la fermeture des organes de distribution : nous avons déjà fait remarquer que, dans les machines rapides à tiroir, la détente commence avant la fermeture complète de l'admission, et se prolonge pendant l'échappement anticipé ; de même la compression commence avant la fermeture de l'échappement.
Sections de passage de la vapeur. La différence de pression qui existe à un instant quelconque entre le cylindre et l'enceinte avec laquelle il communique clépend de la section de passage et de la vitesse qu'y prend la vapeur. La section est facile à connaître dans chaque cas ; mais il est malaisé de déterminer la vitesse de la vapeur, puisqu'elle dépend non seulement de la vitesse du piston et de sa section, niais aussi des condensations et vaporisations dans le cylindre. Aussi se contente-t-on souvent d'appliquer une règle simple : on considère une vitesse fictive de la vapeur, en supposant le piston constamment animé de la vitesse moyenne
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(n nombre
de tours par minute, R, rayon de la manivelle motrice),
en admettant que la quantité de vapeur correspond simplement au volume qu'il engendre, et en négligeant tout