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DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.
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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL
sement de ces machines, car un appareil disposé pou une marche économique aux grandes vitesses se prête moins bien à l'allure réduite, et inversement. On prendra
en général une solution intermédiaire entre les deux extrêmes. M. Widmann, ingénieur de la marine et de la Société des forges et chantiers de la Méditerranée, dans une note à laquelle nous avons fait plusieurs emprunts, donne pour volume final de la vapeur dans le dernier
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ment limités que toute consommation excessive des machines réduit d'une manière fâcheuse les distances qu'ils peuvent atteindre sans ravitaillement. Malgré cet incon-
vénient, la solution que nous venons d'indiquer a été adoptée pour les grands garde-côtes japonais Itsulcus/lima et Matsushima.
plus petite
chiffres de 0'3,004 à 0'3,0027 : on prendra la valeur la si l'on attache le plus d'importance aux
Lors de l'apparition des machines compound, on avait abordé le même problème et cherché à employer la compound en service courant, en se réservant la faculté d'introduire dans les deux cylindres pour réaliser les puissances d'exception. On y a vite renoncé. Une solution que l'on peut appeler inverse est la
allures réduites, et la plus forte pou.x. les paquebots mar-
suivante
chant toujours à grande allure. Je dois citer aussi le
blie pour la grande vitesse, on craint que la détente ne soit par trop considérable aux petites allures, et par suite peu économique (le volume final de la vapeur étant toujours le même). On supprime alors dans ce cas le cylindre à basse pression, en débrayant la portion d'arbre sur laquelle il agit, et la machine fonctionne en com-
cylindre de détente, par cheval et par seconde, les
nom de M. P. Carié, ingénieur de la même Société, qui m'a fourni beaucoup de renseignements utiles. La variation est d'ailleurs considérable, puisque les machines ont à développer des puissances variables de
1 à 10 et au delà pour les torpilleurs, et de 1 à 5 et6 pour les bâtiments de grand tonnage. Le moyen le plus simple consiste à faire varier le degré d'admission au cylindre de haute pression, et la pression aux chaudières. La variation demandée est assez grande
pour exiger souvent l'emploi simultané de ces deux moyens. Ils paraissent d'ailleurs suffisants et se prêtent à une répartition satisfaisante des efforts moteurs entre les trois cylindres aux diverses allures. Cependant d'autres procédés ont été employés et sont même encore aujourd'hui en cours d'essai. On peut établir des appareils économiques à triple
expansion aux faibles vitesses, et les transformer en compound pour les grandes puissances, en admettant directement la vapeur à la fois dans les petits et moyens cylindres. On sacrifie ainsi, aux allures d'exception, la con-
sommation de charbon par cheval. Cependant les appro. visionnements des grands bâtiments de guerre sont telle.
la machine à triple expansion étant éta-
pound avec les petits et moyens cylindres seuls. L'accouplement des deux groupes, après les altérations d'ajustage qu'entraîne un service prolongé du groupe principal,
n'est pas sans présenter de sérieuses difficultés. En somme, le mieux paraît être de s'en tenir à la triple expansion pour toutes les allures. La pompe de circulation des grands bâtiments militaires est commandée par un moteur spécial; quelquefois on a aussi une machine auxiliaire pour la pompe à air, complication moins souvent justifiée.
Quand on veut installer la machine en dessous de la ligne de flottaison, on la place horizontalement : la longueur de la machine suivant l'axe des cylindres étant alors forcément faible, on a été conduit, dans ce cas, aux solutions ingénieuses mais compliquées du fourreau et
de la bielle en retour. Cette difficulté est moindre au-