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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL
DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.
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les garnir on emploie généralement les anneaux élas-
graisse pâteuse, contenue dans un godet avec couvercle
tiques en fonte du système suédois. Avec les grands dia-
à vis qui refoule la graisse dans les conduits et pattes
mètres, il devient nécessaire d'appuyer les anneaux contre le cylindre par une série de ressorts.
d'araignée, quand on le tourne. On reproche parfois à ce système d'exiger une manuvre fréquente des couvercles
il n'évite d'ailleurs pas toujours autant qu'on pourrait l'espérer les projections de matières des godets ;
Garnitures des tiges. La garniture de chanvre ou de coton, assez dispendieuse, disparaît de plus en plus devant les nombreuses garnitures métalliques, composées le plus souvent d'anneaux de métal blanc tendre à bords coniques, présentant une arête circulaire qui vient presser contre la tige.
Pièces frottantes. On emploie aussi différents alliages dits métaux blancs, antifriction, pour les coussinets et autres pièces frottantes, le plus souvent en enchâssant l'alliage dans le bronze. On arrive ainsi à rendre les chauffages plus rares et moins destructeurs. Pour le graissage, l'usage des huiles minérales se répand beaucoup, non seulement pour les pièces travaillant
dans la vapeur (pistons et tiroirs), mais aussi pour les mécanismes extérieurs aux cylindres. Sur certaines machines, on installe avec beaucoup de soin des appareils permettant le graissage en marche, à l'aide de tuyaux amenant l'huile sur les articulations ( M. pilon Sulzer),
grasses.
Pour le graissage continu des cylindres et tiroirs, on emploie les divers systèmes de graisseurs à condensation; on préfère souvent aujourd'hui les appareils mécaniques qui refoulent l'huile à l'aide d'un plongeur à descente très lente réglable à volonté. Joints.
en plus par d'autres systèmes plus commodes. Citons surtout l'emploi des cartons d'amiante, soit avec découpage complet suivant les parties en contact, soit plus simplement avec une bande mince enroulée. On fait aussi les joints à l'aide d'anneaux ou de lentilles en cuivre serrés entre les deux brides , qui présentent des gorges correspondant à l'anneau, procédé plus coûteux, mais plus satisfaisant. MM. Meunier avaient notamment exposé des joints très soignés exécutés de la sorte.
de lécheurs comme ceux de la marine, prenant une goutte d'huile à chaque révolution de la manivelle motrice. Une disposition simple et ingénieuse pour graisser la grosse tête de bielle des machines horizontales, avec manivelle
extrêmes
à l'extrémité de l'arbre, consiste à amener l'huile sur le tourillon à l'aide d'un tuyau formant contre-manivelle et se terminant par un godet placé sur l'axe de l'arbre ; le
ce progrès.
godet tourne mais sans se déplacer et peut recevoir l'huile débitée par un graisseur fixe, huile que la force centrifuge envoie sur le tourillon à lubréfier. Signalons encore sur quelques machines l'emploi de la
Le joint au minium, long à exécuter, exi-
geant ensuite un séchage prolongé, est remplacé de plus
Étude des machines.
Les études des machines sont
aujourd'hui, d'une manière générale, l'objet de soins
- la diffusion de l'instruction technique, la
multiplicité des publications faisant connaître les travaux des constructeurs du monde entier, contribuent à Parfois les études deviennent très difficiles et minutieuses : pour les machines à grande vitesse notamment, la nécessité d'alléger autant que possible toutes les pièces en mouvement conduit à reprendre le calcul des