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DANS L'OURAL.
566 NOTES SUR L'INDUSTRIE DE L'OR ET DU PLATINE
type, comprenant également deux batteries de cinq bocards. On y a essayé l'emploi dé l'amalgamateur Bazin, sans pouvoir obtenir de résultats satisfaisants (*)
20 Exploitation des placers. Les propriétaires du sol font exploiter souvent les gisements alluvionnaires par les mêmes procédés primitifs que ceux employés par les starateli. D'autres fois, ils installent en grand des lavoirs sur les placers les plus importants. Nous décrirons les installations qui ont été faites sur les -bords de la Tchernoê-llika (Rivière noire), district de Bogoslowsk, et celles que l'on a établies à Bérézowsk. A. Lavage de Tchernoe-Rika.
aux starateli les alluvions
Après avoir abandonné de la Yolschank.a dont
il avait d'abord exploité une partie, le propriétaire du district de Bogoslowsk reporta ses installations sur un ruisseau, la Tchernoé-Rika. Des recherches y avaient été
faites sur les deux rives
sur une largeur de 100 à 200 mètres ; on avait reconnu des couches aurifères riches, surtout sur la rive gauche. ,
La puissance de ces couches est de 0m,70 à 10g,40;
elles sont recouvertes par des couches stériles d'une épaisseur variant de 2m,80 à 3m,15 et la teneur varie d'un minimum de 0gr,433 à 0gr,514, à un maximum de 1e,516 à, 2gr,031 d'or à la tonne ; elle est en moyenne de 0gr,936. Exceptionnellement, on a trouvé par praces des allu-
vions tenant 3gr,748 et 5,46 d'or à la tonne. Les alluvions sont généralement fines, formées en grande partie par les débris des roches dioritiques constituent les escarpements de la vallée. (*) Deux usines dans le sud de l'Oural, district de Katchkar, ont entrepris de traiter les pyrites aurifères par voie humidg, d'après la méthode de chloru ration.
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Les couches stériles supérieures et le plotek inférieur sont des argiles et des limons.
L'exploitation a été commencée au confluent de la Tchernoe - Rika et d'un autre ruisseau, la Magdalena, affluent de la Yolschanka. Elle s'étend jusqu'à 50 mètres de la rivière sur la rive gauche et l'en enlève les alluvions en allant d'aval en amont. A cet endroit les alluvions riches recouvertes d'une épaisseur de 3 mètres de stériles ont une teneur moyenne qui s'élève à lgr,300 d'or à la tonne. On est obligé d'arrêter l'exploitation à 50 mètres de la rivière parce que l'épaisseur des stériles augmente plus loin. Dans les conditions de travail onéreuses que nous allons décrire, on ne peut traiter avantageusement des alluvions d'une teneur de 1gr,30 que si la couche de stériles à enlever a une puissance inférieure à 4 mètres.
On compte extraire les alluvions sur 2'111,500 le long de la Tchernoê-Rika.
On ne travaille que pendant l'été, du mois de mai au mois d'octobre ; un petit nombre d'ouvriers sont seulement employés en dehors de cette période à l'enlèvement des stériles.
D'après les estimations que l'on a faites, on retirera du gisement 290 kilogrammes d'or environ, à raison de 48 kilogrammes par campagne. La durée de l'exploitation commencée au mois de juillet 1888 sera donc de six années.
Les débits de la Tcherne,-Rika et de la Magdalena n'étaient pas suffisants pour que l'on puisse installer le lavoir auprès du placer. On a dû le transporter à 2 kilomètres de là sur la Yolschanka.
L'enlèvement de la couche stérile et l'extraction des alluvions aurifères se font en même temps et comprennent trois chantiers en gradins droits. Cinquante ouvriers sont occupés au front de taille A.B