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(Pl. XI, fig. 7). Ils enlèvent les alluvions aurifères et les chargent sur des wagonnets, qui arrivent sur un chemin de fer Decauville jusque devant le front de taille. Deux
ouvriers travaillent ensemble. Ils sont payés Of,23 par
wagonnet de 1.600 kilogrammes et sont
obligés de
fournir une production mimima de quinze wagonnets dans
la journée de douze heures. Les wagonnets sont traînés sur le Decauville par des
chevaux, conduits par des gamins, jusqu'à la gare où aboutit le chemin de fer à voie étroite, qui relie les chantiers d'extraction au lavoir. Les gamins sont payés P,35
par jour. Au-dessus des chantiers d'extraction des minerais, on enlève les stériles. Sur le second gradin Ai A,B,B,, placé à im,50 au-dessous du sol, on découvre la couche pro. ductive à la pioche et à la pelle. Les déblais sont empor-
tés dans de petits chariots, traînés par des chevaux et conduits par des femmes ou des gamins Sur le troisième gradin, à la surface du sol, on enlève les argiles supérieures au moyen de longues bèches. Chaque ouvrier transporte lui-même aux déblais, dans des brouettes, ce qu'il a enlevé. Les stériles rendus en places sont payés à raison de 2,40 le mètre cube. Il y a en tout sur le placer deux cent ouvriers et cinquante-cinq chevaux. Les alluvions sont amenées par le Decauville sur une estacade en bois d'où on les verse dans les wagons qui les emmènent aux appareils de lavage, installés au confluent de la Magdalena et de la Volschanka. La Volschanka est une rivière dont le débit est suffisant pour qu'on puisse lui prendre de l'eau sans compter. On en a barré le cours à 1 kilomètre en amont. Un canal creusé en terre sur la moitié de son parcours, construit en bois sur l'autre moitié , conduit les eaux jusqu'au la-
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DANS L'OURAL.
568 NOTES SUR L'INDUSTRIE DE L'OR ET DU PLATINE
voir. On arrive ainsi à disposer d'une hauteur de chute 2m,50.
se compose d'un grand sluice AB (Pl. XI, 8). On y verse les alluvions aurifères qui arrivent
de Le fig.
dans les wagons sur un pont ab. A. cet effet, les côtés du wagon se relèvent et quatre hommes, munis de piques, font couler la terre à droite et à gauche. La conduite d'arrivée d'eau se dédouble avant d'arriver
au sluice en deux conduites superposées, l'une d'elle constitue le bief d'aval d'une roue en dessus qui commande deux groupes de norias N Ni ; l'autre se subdivise elle-même en deux conduites amenant l'eau d'une part à l'origine même du sluice, où les wagons sont vidés et, d'autre part, un peu plus bas en D, où commencent les appareils pour retenir l'or.
Les matières versées sur la tête du sluice y sont entraînées par un fort courant d'eau et arrivent en D sur une tôle percée de trous. Cette première partie de l'appareil doit être considérée comme le débourbeur. L'or commence à se déposer dans les tourbillons provoqués par les trous de la tôle. Puis, le courant d'eau, augmenté de
l'apport de la conduite aboutissant en D, passe sur les
série de grilles en fonte placées sur le bois du sluice. Les grilles créent sur le sluice boisd'une
barreaux de
des entonnoirs de 0'11,048 de profondeur, dont les parois
transversales sont inclinées de façon à faire un angle aigu avec le sens du courant (Pl. XI,
fig.
14). Ces enton-
noirs agissent sur le courant à la façon de spitzkasten l'inclinaison des parois de la grille favorise la chute des
La lavée arrive sur une grille-tamis T à travers laquelle elle passe en partie pour aller courir sur le Silice secondaire A,B, ; l'autre partie continuant son chemin sur le sluice AB. De nouvelles grilles en fonte à carreaux plus grands succèdent à la grille-tamis T.