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MÉTHODES D'EXPLOITATION
on a enlevé la première tranche de la zone supérieure et on dépile la seconde.
La figure n° 2, représente une coupe faite dans le compartiment A suivant la pente ; sur le passage de la coupe la taille inférieure de la tranche en exploitation (2e tranche de la zone supérieure) eSt supposée remblayée.
Les niveaux au mur a, a, a, a sont reliés aux niveaux
dans la tranche a, a, a, a par les traverses r,r,r,r. Ces dernières ne passent pas par le plan de la coupe, elles sont situées à l'extrémité du compartiment A, du côté du plan incliné ; elles ne sont donc représentées qu'en projection. Une coupe faite dans le compartiment B serait analogue; la seule différence consisterait en ce que les deux tranches
de la zone supérieure seraient remblayées et que les galeries a a Gt 2 seraient placées dans la deuxième tranche
de la zone inférieure. Nous avons cru superflu de figurer en plan l'ensemble des travaux d'un panneau ; le dessin en serait très compliqué et peu clair par suite de la multiplicité des galeries; en outre, il n'est pas indispensable pour l'intelligence de la méthode. Cette dernière donna, malgré les précautions prises, de mauvais résultats ; les incendies se développaient avant la fin des dépilages, surtout dans la troisième tranche de
la zone du mur. Il est vrai que les remblais n'étaient probablement pas alors de qualité suffisante, et que le maintien des piliers d'investison contribuait à accroître les incendies. Il est probable aussi que le déhouillement n'était pas poussé assez rapidement, de telle sorte que
dans la troisième tranche du mur les feux avaient le temps de se développer. Enfin, il existait aussi cette circonstance assez spéciale que le toit de la couche était formé par un banc épais de schistes inflammables. Peut-être serait-on arrivé, en faisant usage de bons
DES COUCHES DE HOUILLE PUISSANTES.
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remblais et en activant le déhouillement, à obtenir des résultats satisfaisants. Mais en somme, comme nous l'établirons plus loin, la méthode des tranches inclinées était dans ce cas moins avantageuse que celle des tranches
horizontales, et c'est avec raison qu'elle fut définitivement abandonnée vers 1871. 20 Solutions adoptées à Montranzbert, Épi2zae , etc Une seconde solution consistait, comme nous l'avons dit précédemment, à diminuer le nombre des piliers longs en exploitation simultanée. Un des modes les plus employés et fort rationnel a consisté à concentrer tous les travaux sur un seul pilier long (Épinac, Firminy, Montrambert). Cette disposition offrait un double avantage ; non seulement on pouvait, vu le peu de superficie du champ d'exploitation et, par suite, le faible tonnage de chaque tran-
che, laisser un intervalle très court entre le déhouillement des diverses tranches, mais encore les plans inclinés destinés au service des charbons permettaient de faire
circuler un nombre de wagonnets plus grand que dans les dispositions mentionnées précédemment. Dans ce cas, il n'y avait, en effet, qu'une seule recette à desservir ; on pouvait donc supprimer les contrepoids et faire, à chaque voyage, descendre des chariots pleins et monter des chariots vides.
Cette circonstance permettait de pousser d'une manière particulièrement active le déhouillement. Mais alors il fallait,
pour arriver à une forte production, renoncer au système, si longtemps adopté, consistant à battre en retraite à partir des limites du champ d'exploitation et à n'avoir de chantiers qu'aux extrémités des étages. La chose devenait possible ; en effet, le déhonillement était Opéré d'une façon rapide ; le remblayage des vides était, en outre, bien mieux effectué que dans le passé, les remblais pris
au dehors étaient de meilleure qualité, enfin leur