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MÉTHODES D'EXPLOITATION
.cle la méthode par tranches inclinées dans les couches épaisses, celle qui est généralement de nature à donner les résultats les plus satisfaisants. Nous pensons même qu'elle serait, dans la plupart des cas, applicable avantageusement à des couches relativement peu épaisses, par exemple à celles qui ne comportent que deux tranches. Application du deuxième mode â une couche mince à
Blanzy. - Elle a été adoptée en effet au puits SaintPierre des mines de Blanzy dans l'exploitation d'une couche de 2 mètres à 2111,50 de puissance ne comportant - qu'une seule tranche, et elle y a donné de bons resultats.
La figure un peu schématique n° 7, Pl. VIII, montre .comment on opère dans ces travaux. On conserve à la base de l'étage (niveau de 260) une galerie de roulage dans les remblais, depuis le travers bancs A jusqu'au plan incliné P. Cette galerie sert au rou-
lage des charbons et des remblais. Un treuil à air comprimé T permet de descendre les charbons de la zone en exploitation et d'y remonter les remblais. Une seule zone de 6 mètres de hauteur verticale est en dépilage, pendant que la zone supérieure est en traçage. On peut donc, en organisant convenablement les travaux,
n'avoir aucun arrêt dans la production. Chaque zone (ou pilier long) est desservie par deux voies de niveau; la voie supérieure sert au roulage des remblais, la voie inférieure à celui des charbons. Le dépilage s'opère par grandes tailles. Si du grisou se montre pendant le traçage, on le chasse au moyen de ventilateurs à air comprimé. La fig 7 montre comment est disposé l'aérage qui est .
diagonal. L'air arrive par un travers-bancs A, et une remontée R pratiquée dans la couche conduit le courant à un bure de sortie B.
DES COUCHES DE HOUILLE
PUISSANTES.
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On conçoit aisément que le déhouillement peut être opéré d'une manière rapide ; aussi arrive-t-on à dépiler un pilier long dans l'espace d'environ deux mois avec une production journalière approximative de 50 tonnes pour chaque centaine de mètres de longueur du pilier. Du moment où pareille disposition a pu être adoptée avec avantage pour une couche de 2'1,50, on ne saurait mettre en doute qu'elle soit également très bien appropriée, comme il a été. dit précédemment, à une couche comportant l'enlèvement de deux ou trois tranches suc-
cessives.
Nous avons ainsi successivement et brièvement étudié les diverses questions que soulève la méthode des tranches inclinées, avec emploi des tailles chassantes. Nous avons montré quel rôle important avait tout d'abord joué la crainte des incendies. Nous avons exposé comment on avait été amené, par suite de l'expérience, à modifier progressivement les premières dispositions employées. Enfin
nous avons dit quelle paraissait être, à la suite de très
nombreux tâtonnements opérés, la disposition qui semblait devoir, dans la plupart des cas, offrir le plus d'avantages. Nous avons maintenant à dire quelques mots de l'application de cette méthode ave,c emploi de tailles mon-
tantes.
Tailles montantes. Nous avons fait ressortir, au début de ce chapitre que les tailles montantes ne se prêtaient pas, aussi bien que les tailles chassantes, à l'application de la méthode des tranches inclinées. Nous n'avons vu, dans Saône-et-Loire, que deux exemples d'emploi de tailles montantes :à Blanzy et à la Chapelle-sous-Dun. Tailles montantes à Blanzy. A Blanzy on avait, dans un district du puits Sainte-Marie, à déhouiller une couche ayant 5 mètres de puissance avec une inclinaison de
30 p. 100. Les tailles montantes avaient une largeur de