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NOTE SUR L'ACCIDENT DE LA MACHINE.
NOTE SUR L'ACCIDENT DE LA MACHINE.
rant sortant au puits des Coupes, ainsi qu'il a été expli-
ciale l'esprit de ceux qui le remarquèrent. Les uns l'attri-
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qué plus haut, suffit à rendre le courant gazeux inoffensif. Deux ouvriers travaillaient en effet dans la région située à. gauche du travers-bancs allant au puits des Coupes, dans une galerie aérée par le retour d'air, au delà de la faille du Berger. Ces deux mineurs, sur le point de quitter leur travail, se sentirent subitement mal à l'aise et alourdis ; l'un d'eux, en s'habillant, se trouva tout à fait malade et son camarade partit en avant pour chercher du secours ; mais il n'avait pas fait 100 mètres qu'il tombait
lui-même sans connaissance. Ils furent relevés trois heures après, et revinrent promptement à eux lorsqu'ils furent portés à l'air frais ; ils restèrent plusieurs jours malades des suites de l'intoxication partielle dont ils avaient été victimes. Des fumées avaient également été entraînées dans le courant d'air suivant la galerie de roulage de 300 mètres à gauche du point 1. Un charretier conduisait un convoi vers le puits des Zagots, il vit venir les fumées et eut le temps de s'enfuir en abandonnant son cheval ; il avertit en passant des mineurs qui se trouvaient derrière une porte à l'extrémité y de la galerie al; (Pl. XI, fig. 1) et tous descendirent par le plan y x et par diverses galeries jusqu'à l'étage de 400 mètres du puits Marguerite d'où ils gagnèrent la recette par le travers-bancs a. Le cheval abandonné fut retrouvé mort au point u. Au moment de l'explosion, dans les parties voisines du chantier où elle se produisit, on s'aperçut seulement d'un coup d'air. Les lampes furent éteintes à la recette du puits Marguerite, ainsi que dans le travers-bancs a et un nuage de poussières fut soulevé. On vit également des poussières soulevées par le vent dans un chantier peu éloigné au sud du puits et communiquant avec le travers-bancs ab. Ce phénomène n'eut pas toutefois une intensité assez grande pour frapper d'une manière spé-
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buèrent à l'écrasement d'un dépilage, les autres à la chute d'une benne d'un étage supérieur dans le puits, d'autres enfin pensèrent qu'un des couloirs à charbon fermé à sa partie inférieure avait été ouvert et que tout
le charbon qu'il contenait était tombé brusquement dans la galerie. Personne ne s'en occupa davantage. Ce n'est que trois quarts d'heure après que le palefrenier qui se trouvait à l'écurie, située au croisement a, s'inquiéta de ne pas voir venir le charretier du quartier et allant à sa rencontre dans le travers-bancs a b, vit venir à lui deux hommes, sans lumièee, criant et courant ;
c'étaient deux des blessés. Les hret blessés qui occu-
paient, au moment de l'explosion, les places figurées par des petits cercles sur la lig . 1, Pl. XII, purent presque tous revenir seuls au puits. Les cadavres des trente-cinq autres victimes furent retrouvées aux places indiquées par des + (fig. 1 et 2). Une fois l'alerte donnée, le sauvetage fut conduit rapidement dans le quartier du puits Marguerite. Le palefrenier, après avoir accompagné les deux premiers bles-
sés au puits, avertit deux mineurs travaillant dans le Voisinage; ils ramenèrent les six autres blessés et parcoururent les chantiers c de où ils ne trouvèrent que des cadavres. Les ingénieurs, qui avaient été prévenus, arrivèrent ensuite et dirigèrent les recherches des autres victimes dans la région ; on ne fut arrêté que par un éboulement local aux dépilages f, d'où l'on ne put retirer les corps de deux piqueurs que vingt-quatre heures après.
Au puits des Zagots le sauvetage marcha moins vite.
Les fumées remplissaient la galerie 1r; on ne réussit à y pénétrer qu'au bout d'une heure après avoir refoulé le
mauvais air en jetant des bâches d'eau dans le puits. Les huit mineurs remontés vivants, succombèrent tous dans les trois jours qui suivirent l'accident.