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NOTE SUR L'ACCIDENT DE LA MACHINE.
NOTE SUR L'ACCIDENT DE LA MACHINE.
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d'abondantes poussières très fines, soulevées au moment IV. CONSTATATIONS FAITES APRÈS L'ACCIDENT.
de l'explosion, et des suies s'étaient déposées sur les cadres de boisage et sur les schistes du mur, dont elles
La mine a très peu souffert et les effets dynamiques de l'explosion ont été presque nuls. Les galeries sont restées intactes au voisinage immédiat du montage A (Pl. XII, fig. 1) : les corps des mineurs y ont été retrouvés à la place même qu'ils occupaient pendant le travail; l'un d'entre eux était assis dans le couloir 2 à 50 mètres du montage et n'avait pas été déplacé. Les bennes n'ont pas été renversées à la gare b. Ce n'est que dans les galeries ii et gf que l'on a pu constater
ternissaient d'une manière caractéristique la surface po-
Ils étaient peu importants et se trouvaient en des points où le boisage était plus fatigué, la galerie étant déjà ancienne. Le passage n'a pas été intercepté, excepté en B et C. L'éboulement C a entraîné l'écrasement du dépilage f; ainsi que nous l'avons dit plus haut, c'est le seul obstacle par lequel on ait été arrêté dans le sauvetage. L'éboulement B s'est produit
quelques éboulements en
la traversée d'un accident dans la couche, c'est-à-dire en un point où les galeries sont difficiles à tenir en bon état. On a trouvé en r et v les corps de deux rouleurs renversés sous leurs bennes. Lorsqu'on arriva dans le quartier où avait eu lieu l'accident, environ une heure après l'explosion, l'air était très respirable ; on ne constatait, à partir du point b, la qu'un peu d'odeur caractéristique de l'échauffement de houille.
Le chantier I lui-même n'avait subi aucune modification; on voyait la sous-cave telle que les deux piqueurs l'avaient faite et les deux trous de mine débourrés dont
la partie antérieure seule avait été arrachée sur O,10 de long. Le sol du montage était couvert jusqu'à la costresse d'une épaisseur de Orn.,20 de menus.
Dans tout le quartier, y compris les galeries ii, g f,
lie. Nous avons été tout particulièrement frappés du changement d'aspect qu'a présenté après l'accident cette partie de la mine. En parcourant antérieurement les travaux de la mine de La Machine, et même après l'accident du 18 février, lorsque nous avons visité le quartier voisin de celui où a eu lieu l'explosion et où l'on exploite la même couche, nous avons remarqué que ni les chantiers
de dépilage, ni les galeries ne donnaient l'impression d'une mine particulièrement poussiéreuse : la faible vitesse du courant d'air, 1'1,20, ne suffit pas sans doute pour maintenir longtemps en suspension les poussières fines. Mais, si l'on vient à souffler sur une poignée du menu charbon qui se trouve dans les galeries voisines des dépilages, ou dans les dépilages mêmes, on voit s'en dégager une poussière fine assez abondante qui donne des étincelles en traversant la flamme d'une lampe à feu EU.
En approchant du chantier A on commençait à voir sur les bois dans la costresse, à gauche de la gare b, des globules poussiéreux cokéfiés, qui parsemaient les montants et le chapeau des cadres sur toute la hauteur de la galerie. Jusqu'au couloir 1, ces globules cokéfiés se trouvaient
placés du côté opposé à la direction. du courant d'air, c'est-à-dire du côté d'où venait le courant déterminé par l'explosion. Dans le couloir 1, au contraire, les dépôts de Coke, plus abondants, étaient tous fixés derrière les bois par rapport au sens de la propagation de l'explosion. Au sommet du couloir quelques cadres étaient garnis de véritables croûtes. Il en était de même dans la costresse, Où se trouvait le chantier A; au voisinage immédiat du