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NOTE SUR L'ACCIDENT DE LA MACHINE.
NOTE SUR L'ACCIDENT DE LA MACHINE.
montage A, il n'y avait pas trace de dépôts de coke. gauche du montage, dans la galerie, les dépôts sur les
la plupart superficielles et au deuxième degré ; chez trois ou quatre individus seulement, elles étaient plus profondes et semblaient avoir touché le derme ; la peau était un peu parcheminée ; aucune de ces brûlures n'était capable de déterminer une mort immédiate. Comme au puits des Zagots , les cadavres étaient tachetés de pla-
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bois recommençaient, toujours du côté opposé à la direction du courant déterminé par l'explosion. L'importance
des dépôts de coke était plus sensible au pied du cou-
loir 2 que dans le couloir L Les croûtes de coke se
ques rosées (t).
voyaient encore dans la galerie jusqu'aux dépilages c,c1,e,
Il est certain que la flamme a atteint le point s,
dans les dépilages et le long du couloir 2 (*). A droite du travers-bancs ab, en allant vers le couloir 3, aucun dépôt de coke n'était visible sur les cadres de boi-
sage; il n'y en avait pas davantage dans le couloir 3. Mais à quelques mètres à gauche du croisement du cou-
loir et de la costresse ii, sur une longueur de galerie d'une vingtaine de mètres, on constatait sur les bois des croûtes de coke assez abondantes ; les dépôts s'étaient formés du côté du courant venant du couloir 2. Ces dépôts de coke isolés paraissent témoigner d'une recrudescence locale de l'inflammation de poussières ; la région
voisine a été le théâtre des seuls effets dynamiques de B, C, bennes renversées l'explosion : éboulements a, en r et v. Le rapport médico-légal de MM. les docteurs Gros et Dejean, de Decize, qui ont eu à examiner les cadavres, précisent à cet égard certains points intéressants.
Les cadavres retirés du puits des Zagots ne présentaient aucune trace de brûlures ; les corps étaient couverts de taches rosées, caractéristiques de l'empoisonnement par l'oxyde de carbone. Sur les quinze cadavres du puits Marguerite, tout le haut du corps, depuis la ceinture et la tête, parties non protégées par les vêtements, portaient des brûlures pour
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180 mètres du chantier A par le chemin le plus court. En outre de l'examen général dont nous venons d'indiquer- les résultats, les docteurs Gros et Dejean ont en
effet procédé à l'autopsie des cadavres trouvés en t
(Carré) et en s (Lavaut). Tous les deux présentaient des brûlures au deuxième degré, de tout le haut du tronc et de la tête, dont les cheveux et la barbe étaient en partie brêlés superficiellement ; le reste du corps n'avait pas de brûlures et était couvert de plaques rosées. Le larynx, les bronches, la trachée ne portaient aucune trace de brûlures ni de, boursouflures. Les docteurs Gros et Dejean ont conclu dans leur rapport que les brûlures de Carré et Lavant paraissaient avoir été faites par une flamme passant rapidement, plutôt que par le contact de l'air porté à une haute température. Un troisième cadavre a été autopsié au puits des Zagots il ne portait trace d'aucune brûlure et présentait tous les caractères de l'empoisonnement par l'oxyde de carbone. Afin de confirmer cette conclusion de leur rapport, les docteurs Gros et Dejean ont envoyé à M. le docteur Brouardel, à Paris, des échantillons du sang de deux des individus qu'ils avaient au;
(*) Les médecins se sont attachés plutôt à des constatations
générales dans cette première partie de leur rapport ; il nous
semble douteux que la flamme soit allée jusqu'aux dépilagesff.
(*) Le jour où ces constatations ont été faites, des éboulements n'ont pas permis de les continuer dans la galerie e j immédiatement après le sommet du couloir 2.
Les brtsilures reconnues sur les corps de deux mineurs retrouvés en C (11. XII, fig. 1) peuvent avoir été causées par les gaz chauds qui sont passés en ce point.