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NOTE SUR L'ACCIDENT DE LA MACHINE.
NOTE SUR L'ACCIDENT DE LA MACHINE.
(Pl. XII, fig. 1) et des couloirs 1 et 2; ce fait peut s'expliquer simplement par la création, en ces points singuliers,
Ces explications paraissent confirmées par ce fait que les dépôts de coke, qui ont cessé avant le travers-bancs,
de tourbillons diminuant la vitesse et favorisant le dépôt des poussières sur les cadres. La diminution progressive des poussières cokéfiées dans les deux couloirs à partir de la costresse confirme cette manière de voir. La formation exclusive de croûtes de coke sur les faces des bois opposées au sens de l'onde d'explosion
n'ont pas repris dans le couloir 3, bien qu'il fût très
doit s'expliquer par la création de remous derrière la face que l'onde balayait violemment. La flamme a descendu le couloir 1 ; à partir du bec de ce couloir, dans la galerie de niveau, les dépôts de coke sont de moins en moins apparents et disparaissent quelques mètres avant d'arriver au point b. Contrairement à ce qui a été constaté dans la galerie hh et dans le couloir, ils sont adhérents à la face des cadres de boisage qui regarde le chantier A. Cela peut s'expliquer par une diminution de vitesse dans la propagation du courant tenant en suspension les poussières enflammées après qu'il se fut brisé sur le parement de la galerie. Par suite de cette diminution de vitesse, les poussières en suspension finirent par tomber ; la flamme des .gaz résultant de leur distillation s'abaissa ; elle dut rester. stationnaire dans la galerie avant de s'éteindre. Aussi, tandis
leur explication dans ce qui précède
que la propagation de la flamme avait été assez rapide près du point de départ pour que les mineurs fussent brûlés seulement à la partie supérieure du corps qu'ils avaient nue, et pas très profondément, le charretier qui se trouvait en b eut de fortes brûlures aux jambes ; il est
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poussiéreux.
La flamme, en suivant le courant d'air, à partir du chantier A, a balayé les dépilages c de et le couloir 2; les dépôts de coke cessent dans la galerie ii. Il resterait à parler de deux faits qui ne trouvent pas 10 Deux ouvriers, dont l'un se trouvait en t (Carré), dans le couloir 3, et l'autre en s (Lavant), au sommet du même couloir, ont été brûlés ; 2° Des croûtes de coke aussi importantes que celles qui avaient été vues dans la galerie hh ont été trouvées
déposées sur les bois, sur une vingtaine de mètres de longueur, à gauche du couloir 3 dans la galerie ii; ces dépôts ne se continuaient pas au delà vers le chantier A. Nous admettons que les gaz résultant de la combustion des poussières, qui se réunissaient au croisement du couloir 3 et de la galerie ii, ont pu former en ce point un mélange explosif; la flamme directe des coups de mine a pu venir jusque-là; la longueur des galeries qu'elle aurait ainsi parcourue en remontant le couloir 1 et prenant
la costresse ii dans le sens du courant d'air, ne serait pas en effet de beaucoup supérieure à celle sur laquelle nous avons pu la suivre en amont du courant d'air. Le
probable que la flamme passa assez lentement pour
mélange explosif s'est enflammé et la flamme de l'explosion s'est transmise aux poussières mises en suspension, en ce point en assez grande quantité, par suite du voisinage du couloir 3.
mettre le feu à ses habits. Les vêtements qui étaient suspendus dans la galerie étaient trop élevés, ils ne furent pas atteints par le feu. D'après cette manière de concevoir le phénomène, la flamme n'aurait pas dépassé le bas du couloir 3.
très limitée et elle a occasionné les quelques effets dynamiques qui ont été constatés dans la galerie ii. Ajoutons que le sens des dépôts de coke, qui se sont formés sur les faces des cadres opposées à l'entrée du couloir, s'explique
Cette explosion a donné une longueur de flammes