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AVEC LE mAcnniisTE.
434 COMMUNICATION DES CAGES DE MINES EN -MARCHE
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dans cette partie du circuit. Le retour s'effectue par le
trouvait, par l'intermédiaire du câble métallique d'extraction c c et d'un conducteur d e, partant de la bobine, en communication avec le bâtis de la machine, et par suite
corps du câble d'extraction, dont on relie l'extrémité, par
avec le sol.
un bon conducteur, à l'arbre des bobines, ce qui complète le retour par la terre. Malgré tous les soins apportés à la construction, l'isolement n'a pu être maintenu que fort peu de temps après la mise en service. L'examen du câble d'extraction, une fois retiré du service, a montré que beaucoup de fils de fer élémentaires étaient brisés, et que les pointes de ces fils avaient perforé l'enveloppe isolante du câble en
On comprend facilement que si, tandis que la cage se déplace dans le puits, on pousse de l'intérieur de cette cage un verrou qui vienne toucher le fil, le circuit se
moyen d'un ressort de friction R, communiquant avec l'un des pôles d'une pile P; une sonnerie S est intercalée
cuivre. Nous ne regardons pas néanmoins cette solution comme
irréalisable dans la pratique, mais ellc aura toujours le grave inconvénient de ne permettre aucune réparation, et lorsque l'isolement du conducteur intérieur n'existera
plus, il faudra attendre la mise hors service du câble d'extraction ; or la durée de ces câbles est d'environ dixnuit mois. Cette solution ne parait pas non plus applica-
ble aux câbles non métalliques, la différence d'allongement entre le cuivre et l'aloès étant trop considérable pour qu'il n'y ait pas rupture des deux conducteurs auxquels il faudrait, en ce cas, avoir recours. Il semble donc beaucoup plus rationnel de former le circuit au moyen d'un fil métallique suspendu librement dans le puits au voisinage de la cage. Ce principe a été appliqué
trouve fermé.
Ce système a fonctionné pendant plusieurs mois à la fosse Vieux-Condé, appartenant à la compagnie des mines
d'Anzin ; à la vitesse de circulation des hommes (2',50 environ par seconde), les signaux ont toujours été nettement entendus par le mécanicien. A une vitesse supérieure, les résultats étaient moins satisfaisants, le contact entre le balai frotteur et le fil métallique, étant parfois interrompu en raison des mouvements de lacet de la cage.
Avec des câbles en aloès, il faudrait deux câbles conducteurs et deux verrous. Au point de vue de la sécurité, on peut reprocher à ce système de ne plus fonctionner en cas de déraillement, le verrou ne pouvant plus, par suite du déplacement de la cage, venir toucher le fil. D'autres expériences ont été faites dans ces dernières années par M. Catrice, ingénieur civil à Pértrwelz (Belgique), à la fosse Chabaud-Latour, de la compagnie des
d'An-
mines d'Anzin, et à la fosse Quiévrechain, de la compagnie des mines de Crespin (Nord).
L'un des pôles d'une pile P (voir Pl. XII, fig 6) communiquait avec le sol par l'intermédiaire du bâtis de la machine ; l'autre pôle était relié à une sonnerie S' et au delà à un fil métallique h b' suspendu librement dans le puits; le fil n'était recouvert de gutta-percha qu'a son point d'at-
M. Catrice a appliqué et rendu pratique un appareil reposant sur un principe analogue, indiqué par M. Chenet, ingénieur aux mines d'Anzin, et permettant de conserver la communication en cas de déraillement de la cage. Il a imaginé diverses dispositions de détail, parmi lesquelles la meilleure est celle qui a été appliquée à la
tache; ailleurs il était nu. D'un autre côté, la cage se
fosse Quiévrechain, et que nous avons vu fonctionner
d'abord par M. de Pélissot, ingénieur aux mines zin. .