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LES SALINES ET LES PUITS DE FEU
DE LA PROVINCE DU SE -TCHOAN.
tant et Lang-tchong quelques puits. La préfecture de
chercher l'eau au fond du trou de sonde. Il y a cependant quelques exceptions : Yun-yang possède un puits,
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Chouen-kin a de nombreux puits dans la sous-préfecture
de Sy-tchong, voisine de Lan-pou, mais Lan-tçhong, Poug-tcheou et Yun-chan n'ont qu'un petit nombre de salines. Le Tchoan-sy ou l'Occidental n'a que deux villes fort
éloignées l'une de l'autre dans la juridiction desquelles on trouve des salines : Kien-tcheou et Mien-tcheou ; le groupe de cette dernière a quelqu'importance, et le sel de la première passe pour le plus pur. Le Tchoan-lan ou le Méridiona/possède les plus beaux puits et les plus importantes salines : d'abord le groupe de Tse-liou-tsin et Kong-tsin sur les confins des territoires de Fou-chouen et Yun-hien. Là se trouvent les puits les plus profonds, au rendement le plus considérable ; là aussi les plus forts puits de gaz, que les Chinois nomment flo-tsin (Puits de Feu) et auxquels nous conserverons ce nom. La préfecture de Tse-tcheou et toutes ses sous-préfectures, Tse-yang, Louy-kiang, Jen-cheou et Tsin-yen, ont aussi des puits salés. Un autre groupe très important se trouve dans la préfecture de Ria-tin sur les territoires de Lo-chan et de Kien-ouy. Les puits y sont un peu plus nombreux, mais plus disséminés, moins profonds et moins productifs que ceux de Fouchouen. Enfin le Méridional compte encore un puits sur le territoire de Tchang-lin et un autre fort abondant sur les limites du Yun-nam dans la sous-préfecture de Yenyuen.
Nombre et rendement des puits salés. - La plupart de ces salines sont des puits forés comme les puits arté-
siens, mais on n'en trouve qu'une vingtaine d'où l'eau jaillisse d'elle-même, avec cette particularité remarquable que, dans tous ces puits, le jet n'est pas perpétuel, mais intermittent. Dans les autres, il faut aller
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Tamien-tsin, et Penchouy deux puits, Sin-hin, Tchen-hin, creusés comme les puits ordinaires , et d'où l'eau peut se puiser avec des seaux mus par un treuil. A Ta-lin, ce n'est pas un puits, mais une vraie source salée qui jaillit
toute l'année ; en été, l'eau très abondante est trop peu saturée pour que l'évaporation donne un bénéfice; mais en hiver, la quantité diminue au profit de la concentration. La source entretient alors un millier de marmites et fournit seule un centre de production important. La totalité des puits salés dont nous venons de voir la distribution atteint environ le chiffre de dix mille. Leur rendement est fort inégal : un des puits de Tse-liou-tsin donne par jour 350 grandes charges d'eau très saturée d'autres, par exemple dans les pays de Pong-ky, ne donnent par jour qu'une petite charge d'eau moins saturée. Entre ces deux extrêmes, il y a toutes les variétés possibles de rendement. On se ferait donc une idée inexacte de la richesse salinière d'un pays en comptant
seulement le nombre des puits. Les grands groupes sont déterminés par la gabelle chinoise, qui en reconnaît cinq, où les impôts du sel sont
centralisés avant de partir pour la capitale. Les voici dans leur ordre d'importance Fou-chouen et Yun-hien avec Kien-ouy et Lo-chan centre Chée-hong et Pong-ky de Lan-pou et Sy-tchong collection Ta-lin et Yun-yang
à Fou-pgy_tchang; à Yun-tong-tchang; à lloa-tche-tchang; Fo-hin-tellang; Yun-gan-tchang.
Bon nombre de salines, situées en dehors de ces dix Sous-préfectures, se rattachent géographiquement à
l'une des cinq régions. Les autres composent des groupes isolés beaucoup moins importants.
Pour évaluer la richesse relative des puits salés par