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DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.
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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL
p. 477); d'Heurtebize Maton de la Goupillière,
Cours de machines, t. I, p. 356); des monte-charges à compensateurs de la gare Saint-Lazare (Port. écon. des machines, 1890, p. 102). Un mémoire de E. B. Ellington (Proceedings of Me inst. of mechanical engineers, 1882, pp. 119 et 152), est accompagné des dessins de plusieurs types d'ascenseurs.
Certains ascenseurs, destinés au transport simultané d'un grand nombre de personnes, prennent des dimensions considérables ; citons ceux qui desservent les stations souterraines du chemin de fer sous la Mersey, à Liverpool (Port. écon. des machines, 1887, p. 7). L'une des stations est à la profondeur de 23'1,35, l'autre à 26m,75; chacune est desservie par trois ascenseurs pouvant contenir chacun 100 personnes, du poids moyen de 68 kilogrammes. Ces ascenseurs sont à commande directe
par un piston de 450 millimètres pressé par l'eau d'un réservoir installé au sommet d'une tour; la pression devait être modérée pour qu'on pût donner un diamètre un peu fort au piston, longue pièce chargée en bout, et en porte-à-faux quand la charge est concentrée sur un côté de la plate-forme de l'ascenseur.
Les monte-charges à commande directe par piston hydraulique prennent aussi parfois des dimensions considérables. Ils servent, par exemple, à élever les wagons dans les gares à plusieurs étages. A la gare du chemin de fer de l'Ouest, à Paris (Revue générale des chemins de fer, 1891, fer Pl. VI), les monte-wagons, pouvant soulever 15 tonnes, sont commandés par trois pistons (diamètre, 175 millimètres ; course, 9'11,60; pression, 52 kilogrammes par centimètre carré); suivant la charge à élever, on admet l'eau en pression sous un, deux ou trois pistons ; en outre, à la descente d'un wagon chargé,
le piston central est mis en relation avec la conduite
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sous pression où l'eau est refoulée; on récupère ainsi une fraction du travail moteur. On a même employé le monte-charge à la manoeuvre
d'un sas plein d'eau remplaçant les écluses sur les canaux et permettant une élévation verticale d'un seul jet bien plus grande que l'écluse. Remarquons que la présence d'un bateau dans le sas n'en modifie pas la charge, puisque son poids est exactement égal à celui de l'eau qu'il déplace.
Tel est l'appareil installé à Anderton, en 1883, et imité avec des proportions plus grandes aux Fontinettes, près de Saint-Omer (Génie civil, t. VI, p. 101) : le piston supporte un sas de 40 mètres sur 5'1,60, profond de 2 mètres; son diamètre est de 2 mètres, la course de 13',13, enfin la pression de l'eau est de 25 kilogrammes par centimètre carré. La difficulté était de construire un pot de presse de cette dimension offrant une sécurité complète ;
après de longs tâtonnements, on a résolu le problème de la manière la plus simple et la plus satisfaisante le cylindre est constitué par un empilage d'anneaux laminés en acier, qui sont de véritables bandages de locomotives, sans mentonnet ; la section est de 140 millimètres de hauteur sur 55 millimètres d'épaisseur ; les faces planes sont dressées avec un petit embrèvement pour l'assemblage des anneaux entre eux. Une chemise intérieure, épaisse de 2mm,5, rend le cylindre étanche.
La cale sèche de Clarke est une plate-forme, comLa mandée par une série de presses à longue course, qui peut soulever un navire hors de l'eau. On en a installé une à Bombay, il y a quelques années (Engineering, 1887, 2e sem., p. 548; Revue industrielle, 1882, p. 473), longue de 108 mètres ; elle est comprise entre deux rangs de 18 colonnes chaque, portant chacune deux pots de presse