Annales des Mines (1891, série 8, volume 20) [Image 265]

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DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.

REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL

diamètre de 100 millimètres, part d'une râperie fournissant en moyenne 2',15 par seconde : après un parcours de 8.500 mètres, elle reçoit 1.',70 d'une seconde râperie, et le diamètre est porté à 120 millimètres ; 2.050 mètres plus loin, un embranchement long de 2.200 mètres sur 108 millimètres de diamètre, amène 2',78 d'une troisième râperie ; le tout s'écoule alors dans une conduite de 150 millimètres, longue de '17.300 mètres. Cette conduite

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divisée en onze tronçons de 50 kilomètres environ chacun, débite 6.800 mètres cubes par 24 heures ; la pressien au refoulement des pompes atteint 610 mètres d'eau. CHAPITRE XII. COMPRESSION DE L'AIR.

s'élève à 50 mètres au-dessus de son point de départ pour franchir un faite, puis redescend 70 mètres plus bas. Des pressions observées au refoulement des pompes des deux premières râperies de la sucrerie de Coulommiers, on peut conclure que le coefficient B, dans la formule de

la perte de charge par mètre courant J= 64B02 7c

D'

(Q étant

le débit, D le diamètre) est de trois à cinq fois plus fort pour les jus sucrées que pour l'eau pure. Aux États-Unis, le transport des pétroles bruts se fait par un immense réseau de conduites, depuis la région des puits jusqu'aux ports de l'Atlantique, à une distance de plus de 500 kilomètres. Une installation semblable a été projetée entre Bakou et la mer Noire, mais n'a pas été exécutée. D'après des renseignements qui m'ont été communiqués par M. Eckley B. Coxe, dont le nom est bien connu des lecteurs des Annales, les lois théoriques du mouvement du pétrole dans les conduites n'ont pas été déterminées, mais on établit les pompes comme s'il s'agissait de refouler à la même hauteur le même volume d'eau.

Le travail absorbé par le refoulement du pétrole est d'ailleurs variable et augmente en hiver ; on est même obligé de le chauffer pendant les froids. Une note pour le Congrès de 1891 de l' Am. Soc. of mechanical Engineers donne quelques détails sur la ligne de conduites qui relie Olean (Pennsylvanie) à New-York. Cette ligne,

Une classe étendue d'appareils sert à la compression de l'air et d'autres gaz, soit qu'il s'agisse de mettre en mouvement de grandes masses gazeuses sous l'action d'une faible différence de pression, soit qu'on veuille, au contraire, obtenir une forte tension en réduisant beaucoup le volume. Parfois les gaz sont pris à une pression inférieure à celle de l'atmosphère, puis refoulés à cette pression, à l'aide d'une machine pneumatique. Si nous examinons les divers degrés de compression, nous trouvons d'abord des appareils tels que les chemi-

nées ordinaires, les foyers d'aérage des mines, où un petit nombre de millimètres d'eau mesure l'écart des pressions ; viennent ensuite les jets de vapeur, l'échappement des locomotives, qui produisent un tirage plus actif de quelques centimètres d'eau ; les ventilateurs des mines, donnant des différences de 3 à 10 centimètres d'eau ; les ventilateurs de foyers, donnant des surpressions de 20 à 30 centimètres, et même, lorsqu'ils sont conjugués, de 0atm,2. NO,IIS trouvons, plus loin dans la Série des machines soufflantes qui refoulent l'air à 0'1,33

en plus de la pression atmosphérique dans les hauts fourneaux, et à 2 atmosphères dans les convertisseurs Bessemer. Viennent ensuite les compresseurs, qui donnent des pressions de 3 à 8 atmosphères pour les transmissions par l'air comprimé, de 10 à 12 atmosphères pour le transport du gaz d'éclairage, de 30 atmosphères pour