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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL
DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.
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On voit qu'avec un assortiment limité de roues on peut obtenir un grand nombre de pas divers.
On trouve parfois réunis les deux modes d'avancement de l'outil; toute usure de la vis mère altérant la
Lorsqu'il s'agit, non plus de faire du filetage, mais
précision de vis obtenue sur le tour, il importe, quand on
simplement le travail de tournage, dit chariotage, la vis mère permet de donner le serrage qu'on désire ; elle est fréquemment employée à cet effet, mais elle n'est plus indispensable, le rapport précis des vitesses de la pièce
veut une grande exactitude, de réduire cette usure au
et de l'outil n'étant plus nécessaire. Aussi trouve-t-on fréquemment, dans le tour à charioter, un autre mécanisme pour l'avance du support à chariot. Nous avons vu que ce support porte un pignon engrenant sur une crémaillère fixée au banc pour les manoeuvres à la main; il suffit de faire tourner automatiquement ce pignon avec une vitesse convenable. A cet effet, on monte le long du banc, du côté opposé au tourneur, un arbre auxiliaire, carré ou rainé, entraînant un manchon fixé sur le support à chariot ; ce manchon, par un renvoi d'engrenages, communique la rotation au pignon moteur de ce chariot. L'arbre auxiliaire reçoit de l'arbre du tour un mouvement de rotation, à vitesse variable, par l'intermédiaire d'une courroie montée sur deux cônes de transmission. La manuvre de l'appareil est facile, mais l'échelle des
vitesses n'a qu'un bien petit nombre d'échelons. Aussi emploie-ton parfois, surtout aux États-Unis, une transmission par disque de friction ; deux disques plats, de même diamètre, sont montés suries deux arbres à relier; ils sont pincés tous deux sur leur bord extérieur par une paire de disques légèrement cônes, montés sur un axe auxiliaire par une articulation sphérique. Suivant la position de l'axe auxiliaire, les rayons de contact de ces disques avec les deux premiers varient : par suite le rapport des vitesses des deux arbres principaux peut changer d'une manière continue. Quelquefois on fait usage, pour cette transmission, d'engrenages portés par une tête-de-cheval supplémentaire.
minimum en employant ce mode de transmission exclusivement pour les travaux de filetage. Le second mode, par arbre auxiliaire, donne d'ailleurs d'autres ressources; avec addition d'une paire d'engrenages coniques sur le
support à chariot, il permet de commander automatiquement la vis transversale du chariot et de déplacer l'outil perpendiculairement à l'axe du tour. Dans les tours ainsi munis d'une commande automatique de l'outil perpendiculaire à leur axe, on ajoute souvent une troisième coulisse sur le support à chariot, de sorte qu'on dispose de deux mouvements automatiques perpendiculaires et de deux mouvements perpendiculaires de réglage à la main de l'outil. La combinaison des deux mouvements automatiques permet d'obtenir des cônes sur le tour et même de les fileter ; par exemple, la commande longitudinale de l'ensemble du support s'obtient
avec la vis mère, et celle du mouvement transversal à l'aide du pignon qui engrène sur la crémaillère fixe du banc, pignon qui est entraîné par le premier mouvement ; en interposant un harnais convenable d'engrenages entre l'arbre de de pignon et la vis du mouvement transversal, on réalise un rapport déterminé entre les deux déplacements perpendiculaires de l'outil.
Parfois aussi le support est muni d'une articulation supplémentaire qui permet de déplacer autour d'un axe vertical le chariot porte-outil. On peut ainsi obliquer,
par rapport à l'axe du tour, une des vis de ce chariot, et, en la commandant par un cliquet, faire décrire à l'outil la génératrice d'un cône.
Pour obtenir des surfaces coniques, on peut encore donner au support l'avance longitudinale en débrayant