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Si, dans les expériences précédentes, avant d'avoir laissé sécher les fragments minéraux, on les soumet à l'action d'un courant d'eau assez violent, nous avons vu
Les rapports entre les quantités de fer sont D
D
= 0,70L
= 0,307,
-c-
=
0,135.
Pour un même corps, l'attraction d'un solide en dissolution dans le liquide par le solide se fait.. donc proportionnellement à la surface, vérification de la loi que j'avais déjà trouvée par un autre procédé. Elle paraît être indépendante de la vitesse de l'eau à la condition cependant que cette vitesse ne soit pas nulle, car il est facile de comprendre que si la même couche d'eau restait indéfiniment en contact avec la même surface, elle- serait dépouillée du solide tenu en dissolution et le dépôt ne pourrait plus s'accroître, faute de matière. A tout le moins, le dépôt se ferait avec une lenteur extrême, puisque le renouvellement de la matière en dissolution n'aurait lieu au sein du liquide qu'en vertu des phénomènes très lents de la diffusion. Les rapports
D
et
E
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SUR QUELQUES MINÉRAUX.
DE L'ACTION DE L'EAU EN MOUVEMENT
qu'on les débarrasse aisément de la majeure partie du dépôt ocreux qui les recouvre, tandis que si on fait la même opération seulement après dessiccation, le dépôt adhère,
et devient difficile à détacher. Le phénomène est analogue au durcissement des pierres alors qu'on a laissé s'évaporer l'eau de carrière qui les imbibe ; quelle que soit sa cause, il joue un rôle dans l'économie de la nature.
Sur les bords de la mer, les produits de décomposition des matériaux immergés ou les produits solides résultant de l'attraction mutuelle entre les solides, et les solides dissous restent sans cohérence et sont entraînés dans les profondeurs sans issue. Telle est l'origine de l'argile rouge qui s'étend sur les grands fonds océaniques. Au contraire, sur les solides tantôt immergés et tantôt émergés, les produits solides qui ont pris naissance s'in-
pour les quantités de fer sont plus
durent à -mesure de leur formation et résistent aux
petits que les mêmes rapports pour la surface ; cette différence résulte de ce que la colonne liquide étant brisée dans le tube C par la rencontre des minéraux, la nappe
.actions tendant à les détruire. Certains enduits très résistants, assez épais et revêtant comme d'une croûte les rochers non seulement dans les contrées chaudes comme dans la Méditerranée (*), mais même dans les contrées
C
C
de contact entre le liquide et la paroi du tube est très renouvelée, en d'autres termes, une plus grande quantité d'ocre en dissolution peut être attirée par le verre. Le rapport
pour le fer, plus grand que le rapport
D
pour la surface, confirme l'explication. L'examen comparatif des fragments montre encore que l'attraction est variable avec la nature du corps et semble être d'autant plus énergique que ce corps offre une texture plus compacte. Le verre était bien plus ocreux que l'orthose, celle-ci plus que le calcaire lithographique, et ce dernier l'était plus que le marbre ; l'ordre de compacité est le même.
froides comme Terre-Neuve par exemple, n'ont pas d'autre origine.
Ainsi que je l'ai remarqué, ces expériences quoique établissant le fait d'un excès d'usure dans le cas d'un corps immergé en mouvement et vérifiant quelques phénomènes d'attraction moléculaire, ne fournissent pas une
mesure suffisamment approchée de cet excès d'usure. J'ai donc été amené à entreprendre une nouvelle série d'expériences. L'appareil a été légèrement modifié (Pl. Y,
fig.
(*) J. Thoulet : Océanographie (Statique), p. 270.
10); l'ou-