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PROGRÈS DE LA MÉTALLURGIE DU NICKEL.
PROGRÈS DE LA MÉTALLURGIE DU NICKEL.
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difficulté, vu l'absence totale de voies de communication et de rivières navigables. Tout est à créer quand on ouvre un chantier nouveau, et comme la production de chaque carrière n'est pas considérable et ne supporte pas de gros frais de première installation, le problème offre de sérieuses difficultés.
minima d'au moins 18°. On accroche le sac à un rondin de bois de gaïac, coupé dans les fourrés du voisinage et
Transports aériens. - Heureusement la position très élevée des mines se prête bien à l'installation de câbles aériens, et on en a établi une quantité dans des conditions très diverses de tension et de pente. En général,
à dos d'homme ou de mulet, les sacs vides et les crochets, qui peuvent fournir quinze à vingt voyages avant d'être complètement usés, d'autant plus qu'on les retourne bout pour bout lorsque l'encoche s'est usée par frottement ou carbonisation. Il existe des câbles de ce genre ayant 500, 600 et même 800 mètres de longueur. On peut ainsi exploiter les minerais et les descendre dans les vallées, sans aucun travail préparatoire à effectuer, autre qu'un sentier pour l'accès des hommes.
toutes ces installations se distinguent par une très grande simplicité et une très grande mobilité du matériel, afin de changer le système de place, selon les besoins de l'exploitation. Les dispositifs des recettes de départ et d'arrivée, les ancrages dans le sol, les supports, etc., sont en bois abattus sur place. Les petits exploitants préfèrent établir des câbles uniques, d'un seul jet, franchissant un ravin ou une pente abrupte, quitte à établir un relai à bras pour envoyer le minerai sur un autre tronçon de ligne, plutôt que de recourir à des supports intermédiaires et à une installation rudimentaire cl.e va-et-vient automoteur qui exige deux câbles porteurs et un câble tracteur, comme cela se fait à Orgemont (*), même en n'employant que des matériaux pris sur place. Pour des exploitations ne dépassant pas 7 à 8 tonnes par jour, on arrive à la plus primitive des installations. Après avoir mis, sur le chantier, le minerai en sacs de
- 50 à 60 kilog. on le porte, parfois à dos d'homme, au
point favorable choisi pour la pose du câble. Ce dernier est simplement tendu entre deux forts piquets ou troncs d'arbre. Il faut qu'il ait, une fois mis en place, une pente (") Annales des mines, 8e série, t. V, 1" vol. de 1884. L. Berger : Etude sur les câbles aériens.
entaillé à la scie, comme l'indique la fig. 4 (PI VI). On Place
l'encoche sur le câble, préalablement graissé sur quelques mètres de longueur, et on.lance le tout. Sac et support descendent avec rapidité et viennent amortir leur vitesse sur des fagots entassés à l'arrivée. On remonte,
Les minerais, une fois rendus en plaine, sont portés au bord de la mer par charrettes ou par voie ferrée. Les distances ne sont jamais très grandes, car seules les .mines situées dans une zone de quelques kilomètres à partir du rivage sont actuellement exploitées. Embarquements et frets. .Les embarquements se font en rade au moyen de chaloupes de 12 à15 tonnes manuvrées par des Canaques. Les minerais sont exportés soit directement pour l'Europe, soit en transbordement par Nouméa. Les frets de la colonie pour l'Europe varient beaucoup avec la saison. A certaines époques, les voiliers et steamers qui viennent charger de la laine en Australie,
prennent à Sydney les minerais et les lingots à un prix .presque nul, en guise de lest. On a exporté aussi beaucoup de minerai par grands voiliers directement pour l'Europe, mais les accidents dus à la ceinture de récifs de coraux qui entoure la Nouvelle-Calédonie ont été :si fréquents, qu'on trouve difficilement à affréter dans ces