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PROGRÈS DE LA MÉTALLURGIE DU NICKEL.
PROGRÈS DE LA MÉTALLURGIE DU NICKEL.
matières étrangères contenues dans la matte restent dans le produit final. Elle ne peuvent même qu'augmenter par le mélange de débris de briques, etc., au cours du traitement.
Grillage de la matte affluée. - La matte est broyée et passée au tamis 65.0n la charge sur la sole d'un grand four de grillage à 4 portes ayant 10 mètres de longueur et 2'11,50 de largeur. Les portes sont toutes du même côté. Elles servent à râbler la matière sur une épaisseur uniforme de 5 centimètres et à l'approcher peu à peu- du foyer. On charge 600 kilogrammes à la fois et le grillage
dure 8 heures. On passe donc 2.400 kilogrammes par
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On retire de ce dernier l'oxyde, de couleur gris vert, quand on opère sur le nickel pur, noir s'il est mélangé de cuivre. Cet oxyde est déjà un produit marchand, car certains fabricants d'alliages veulent préparer eux-mêmes leur métal en réduisant l'oxyde dans des creusets, comme nous le verrons plus loin. En général, on préfère employer le nickel à l'état métallique, qu'il soit ou non déjà allié au cuivre. On arrive à ce résultat par l'opération de la réduction, dont il nous reste à parler. La teneur maxima, en soufre, de l'oxyde deux fois grillé, ayant subi avant de sortir du four à mort un coup de feu final, ne doit pas dépasser 4 millièmes.
24 heures et on consomme environ 2.000 kilogrammes de houille flambante. Lorsqu'il s'agit de 'nattes cupro-nickelifères, l'opération ne dure que 6 heures, le sulfure de cuivre étant plus facilement décomposé que celui de nickel. Dans l'un et l'autre cas, la température doit être maintenue au début au rouge sombre, car il faut éviter la fusion
Réduction. - Cette opération doit se faire en vase clos afin d'éviter le contact des gaz de la combustion qui sulfureraient le nickel. Le réducteur choisi, exempt aussi de soufre, est le charbon de bois.
ou frittage des matières et la formation de globules sulfure qui resteraient inattaqués. On termine en poussant le four au rouge vif. Il se produit un mélange d'oxydes, de sulfates et de sulfures non attaqués ; ces derniers en faible proportion, car les matières ne contiennent pas à leur sortie du four, en bonne marche courante, plus de
l'oxyde, on doit lui_donner la forme sous laquelle il sera
1 p. 100 de soufre. On procède alors au deuxième broyage
farine ou autre matière organique, destinée, croit-on, à
qui se fait avec plus de soin que le premier. L'oxyde est passé au tamis 120, puis porté au four à mort, ayant la même largeur que le précédent, mais beaucoup moins long, et dans lequel on charge 500 kilogrammes toutes les six heures. La température est maintenue au rouge vif et la consommation de combustible est de 3 tonnes
faciliter la réduction intérieure et à laisser un peu de
de
par 24 heures. Comme main-d'oeuvre, 3 hommes suffisent pour le service d'un four de premier grillage par 24 heures, et 2 au four, à mort.
Moulage et séchage de l'oxyde. - Avant de réduire livré au commerce. Le moulage le plus ordinairement employé, il y a quelques années, était sous forme de cubes
de 12 à 15 millimètres de côté, obtenus simplement en découpant au couteau des galettes d'oxyde préalablement humecté _d'eau et pétri avec une certaine proportion de
carbone dans le métal, ce qui est indispensable pour certains usages. On fait avec la même pâte des grains agglomérés à la façon des dragées; c'estune forme très appréciée aux États-Unis. En France, on fait surtout des rondelles de dimensions régulières, comprimées à la machine et ayant environ, après réduction,. 5 centimètres de mètre et 15 millimètres.d'épaisseur. Il ne faut pas dépasser cette dernière dimension sous peine d'avoir une réduction