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PROGRÈS DE LA MÉTALLURGIE DU NICKEL
PROGRÈS DE LA MÉTALLURGIE DU NICKEL.
réussit pour le cuivre. De nombreux essais ont été faits dans ce but, et il ne paraît malheureusement pas possible, du moins én ce qui concerne le nickel pur, d'ar-
moins de chaleur que les petites cornues actuellement employées, on éviterait peut-être la congélation du bain. Enfin, la fonte privée de soufre pourrait être employée telle quelle pour les alliages fer-nickel et acier-nickel. Il y a là un perfectionnement très réel à chercher, car il est fâcheux d'être amené à introduire dans un minerai qui est naturellement exempt de soufre cet agent nuisible, qu'il faut ensuite chasser par des grillages répétés. Il convient néanmoins de reconnaître que la méthode actuelle a l'avantage considérable, au point de vue des emplois du nickel, de donner un produit de composition
river au résultat par cette voie. Quand on continue à souffler après la disparition du fer, le nickel s'oxyde en même temps que le soufre, plus facilement même, semble-
rait-il, car une matte sursouffiée s'enrichit en soufre. D'autre part, dès que le fer a disparu, la température s'abaisse, ce qui se comprend aisément, puisque la combustion du soufre, ralentie par son affinité avec/4e nickel, ne balance pas le refroidissement dû à l'injectien de l'air. Le bain tend donc à se prendre, et cet effet est d'autant plus prompt que le nickel pur qui se produit, n'étant allié
ni au carbone ni au cuivre, qui abaissent son poids de fusion, ne reste à l'état liquide qu'à une température très élevée, voisine de celle de la fusion du fer. Dans ces conditions, le bain se prend en masse et bouche les orifices du vent. Affinage direct des fontes. - Cet obstacle est d'autant
plus regrettable qu'il aurait été possible, en le surmontant, de conserver pour les minerais calédoniens la mé-
tallurgie que M. J. Garnier leur avait appliquée tout d'abord, c'est-à-dire la fusion au haut fourneau pour fonte de nickel et fer, puis l'affinage soit sur sole, soit au Bessemer, en un mot calquer la métallurgie ordinaire du fer, ou mieux, de l'acier. Il est certain, comme nous l'avons
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vu précédemment, que la fusion au haut fourneau des minerais silicatés, donne du premier coup des produits beaucoup plus concentrés que la fusion pour matte. La question serait de produire les fontes absolument
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et de teneur uniformes, ce qui paraît bien difficile à obtenir
avec un métal affiné à la cornue. Déjà pour l'acier Bessemer et pour les fers aciéreux obtenus avec les cornues
de déphosphoration, on se heurte, du moins pour les aciers qui doivent présenter des qualités régulières et supérieures, aux mêmes difficultés d'incertitude du .résultat final. Il doit en être a fortiori de même pour un métal qui est destiné, comme le nickel, à des usages spéciaux que justifie son prix et pour lesquels une pureté très grande et une uniformité de qualité aussi complète que possible doivent être exigées. Il était néanmoins nécessaire d'indiquer cette voie, qui reste encore ouverte à des perfectionnements ultérieurs. Revenons au traitement des mattes débarrassées de leur fer ; elles ont la composition suivante Ni (ou Ni + Cu) Fe
Impuretés.
75,00 24,00 0,50 0,50 100,00
exemptes du soufre que le coke y introduit. L'addition de fondants manganésés, très abondants en Nouvelle-Calédonie, permettrait peut-être d'atteindre ce but. En opé-
Le total des impuretés ne doit pas dépasser 1 p. 100, car les opérations ultérieures qui nous restent à décrire
rant alors dans de grands convertisseurs, qui perdent
n'ont pour effet que d'expulser le soufre. Toutes les autres