Annales des Mines (1892, série 9, volume 1) [Image 103]

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PROGRÈS DE LA MÉTALLURGIE DU NICKEL.

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PROGRÈS DE LA MÉTALLURGIE DU NICKEL.

II. Alliages du nickel. Nous examinerons successivement les alliages avec le cuivre et avec le fer :

Alliages avec le cuivre. - Le nickel s'allie facilement au cuivre en toute proportion. Son action s'exerce en premier lieu sur la couleur de l'alliage. Dès que sa proportion atteint 6 à 7 p. 100, le métal blanchit; à 15 p. 100,

l'alliage est nettement blanc et cette proportion n'est dépassée que lorsqu'on tient à obtenir une blancheur par-

faite. A 25 p. 100 on atteint le maximum d'effet, et un alliage de ce genre est susceptible de prendre un beau poli, avec un reflet clair analogue à celui de l'argent. Les agents atmosphériques ternissent ce reflet, mais assez lentement. Au delà de 25 p. 100, l'accroissement de la proportion de nickel n'a plus d'effet sur la couleur. L'addition d'une petite quantité de cobalt permet d'obtenir une blancheur parfaite de l'alliage, même avec une proportion de nickel ne dépassant pas 16 p. 100. La silvenue ou argentan a une composition basée sur ce fait. Voici les formules d'alliage de l'argentan, brevetées par M. Pirsch : Cu. Ni Co. Zn Sb Al

79,50 16,00 1,00 4,00 1,00 0,50 1,00

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75,00 16,00 2,00 2,25 2,75 0,50 1,50

71,00 16,50 4,25 7,50 2,50

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connus sous la dénomination générale de métaux blancs. On désigne plus communément sous le Maillechort. nom de maillechort un alliage de nickel, cuivre et zinc, contenant au maximun 15 p. 100 de nickel ; le reste est formé de deux parties de cuivre pour une de zinc. Siiverine, argentan, etc. La silverine , l'argentan, le packfong, etc., contiennent, en outre, d'autres métaux,. tels que l'étain, le bismuth, l'antimoine, destinés à donner de la fusibilité et une belle couleur, aux dépens en général, de la ductilité. Une certaine quantité de fer est généralement ajoutée, à moins que le nickel employé n'en con-

tienne déjà, pour donner de la dureté à l'alliage. Le zinc produit un effet similaire. L'alliage binaire de 90 de zinc et 10 de nickel se réduit facilement en une poudre

galvanique, vendue pour cet usage sous des noms divers.

Fabrication de ces alliages. -La préparation, la fusion et surtout la coulée de ces alliages sont des opérations fort délicates et demandent des fondeurs habiles pour ob-

tenir couramment des lingots sains. Quelle que soit la composition à laquelle on veut arriver, on doit toujours commencer par fondre un alliage 50/50. On ajoute ensuite le cuivre nécessaire pour obtenir le titre. Il est indispensable que le cuivre ajouté soit de qualité égale à celui qui entre dans la composition du 50/50. C'est ce qui

explique la raison pour laquelle certains fondeurs soigneux veulent préparer eux-mêmes cet alliage. Lorsque la fusion est bien complète et tranquille dans le creuset, on

agite avec un ringard en terre réfractaire, on écume et

est celle d'un véritable maillechort. Il règne d'ailleurs

on ajoute le ou les métaux oxydables qui complètent l'alliage. On brasse aussitôt avec une perche de bois vert et on coule, généralement en coquille, en évitant de laisser couler le métal sur les parois du moule.

une confusion constante entre les noms et la composition

Laminage et recuit. - A l'inverse du cuivre et du

Fe

Classification de ces alliages.

1,25

Cette dernière formule

des alliages binaires, ternaires et multiples du 'nickel,