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PROGRÈS DE LA MÉTALLURGIE DU NICKEL.
est de séparer les feuilles à recuire, mises en paquets, par des feuilles de papier carton qui se carbonise pendant l'opération. L'alliage mal recuit voit ses propriétés élastiques diminuer d'une manière extraordinaire. Par exemple on trouvera pour un métal « brûlé »: .
R = 30 kilogr. A = 1 p. 100.
Dans ce cas la rupture de la barrette se produit sans striction. D'une manière générale, on considère le recuit comme mauvais toutes les fois que la charge de rupture est inférieure à 33 kilogrammes et qu'en même temps l'allonge-
PROGRÈS DE LA MÉTALLURGIE DU NICKEL.
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La facilité avec laquelle l'alliage 20/80 s'écrouit le rend particulièrement propre à la fabrication des plaques tubulaires de foyer, qui doivent être écrouies au marteau dans la région qui reçoit les tubes, de façon à permettre le forçage des tubes et à produire l'étanchéité du joint. Il y avait à l'Exposition de 1889 de très beaux spécimens de ces plaques, exposés par la Société des Métaux. Cette facilité d'écrouissage du métal se met facilement
en évidence de la manière suivante. Sur une barrette
au moins de 45 kilogrammes. Comme terme de comparaison avec le cuivre, on sait que le cuivre recuit offre les éléments de résistance sui-
d'essai, on martèle une série de points équidistants, puis on la soumet à un effort de traction suffisant pour passer la limite d'allongement du métal. On voit alors la barrette prendre la forme d'une série de renflements, formés par les points martelés et écrouis, réunis par les parties uniformément amincies qui n'ont pas été battues. Le point de striction se produit à la limite d'un ou des renflements martelés. Le martelage ne produit pas seulement un écrouissage superficiel, car on peut répéter l'expérience sur un bar-
vants:
reau martelé, préalablement raboté sur ses deux faces
ment n'atteint pas 30 p. 100. La limite élastique du métal bien recuit varie de 11 à 15 kilogrammes par millimètre carré. Celle du métal laminé non recuit (R = 601,) doit être
R. =- 25k0,4,
A = 34,1 p. 100.
Urie applicaFabrication des foyers de locomotives. tion toute indiquée de ces propriétés de l'alliage 20/80 est celle des foyers de locomotive aux lieu et place du cuivre. On sait que la grosse difficulté clans la fabrication de ces
pièces est, outre la largeur des plaques à laminer qui atteint couramment 3m,50, d'obtenir des surfaces bien saines, exemptes de pailles, soufflures ou autres défauts qui, devenant en service des centres d'oxydation, abrè-
gent la durée des foyers. L'inoxydabiliié relative des métaux blancs leur donne à ce point de vue un premier avantage. Mais ces plaques doivent être purgées au burin, au fur et à mesure que le laminage s'avance, des défauts qui peuvent se révéler.
de manière à le débarrasser de la couche superficielle de métal. Le même phénomène des renflements se produit, démontrant ainsi l'action de l'écrouissage jusqu'au coeur du métal.
Fabrication des couverts. La fabrication des couverts et des objets argentés dits « Ruolz » ou « Alfénide » ou « Christophle », du nom des principales Maisons françaises
qui s'occupent de ce genre d'articles, constitue un important débouché pour le nickel. On connaît le principe, qui consiste. à, recouvrir électrcdytiquement un objet estampé, ou coulé, d'une couche plus ou moins épaisse d'argent. Dans les débuts, le métal sur lequel se faisait le dépôt était du laiton, mais il a été rapidement abandonné et remplacé par du maillechort, qui a l'avantage de ne Tome 1. 1892.
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