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ÉTUDE SUR LES 'GITES MÉTALLIFÈRES
titude, de
mètres environ au bord de la vallée de la Sioule, atteint et dépasse même 900 Mètres vers la limite occidentale de la concession de loure. De l'autre côté de la vallée de la Sioule, la suface des schistes cristallins présente une pente analogue, mais en sens inverse. La continuité générale de cette surface est 750
telle que d'une certaine distance on se rend à peine compte de l'existence de la vallée profonde dans laquelle
la Sioule coule actuellement. Le creusement de cette vallée paraît donc correspondre à une période assez récente; pendant la période tertiaire et peut-être une partie de la période quaternaire, le cours d'eau occupait le thalweg d'une dépression plus large, beaucoup moins profonde, dont on peut reconnaître assez facilement la forme générale. C'est sur les pentes peu inclinées de cette ancienne vallée que les évents volcaniques des époques pliocène et quaternaire ont déversé leurs puissants épanchements.
Les caractères de la vallée actuelle de la Sioule varient beaucoup d'un point à l'autre dans l'étendue des concessions de loure, de Barbecot et des Combres. A son entrée dans la concession de loure, la Sioule, de même que son affluent principal la Miouse, coule pendant 2 kilomètres environ dans une gorge assez étroite, puis, à partir du confluent des deux cours d'eau, la vallée s'élargit brusquement ; le fond en est occupé par des prairies et présente, jusqu'à Pontgibaud, une inclinaison moyenne assez faible, de 3 mètres environ par kilomètre. Les alluvions sur lesquelles coule la rivière se sont évidemment déposées dans un lac quaternaire, qu'elles ont comblé progressivement d'amont en aval. L'origine du lac lui-même est d'ailleurs facile à déter-
miner; elle est due à ce que la vallée a été barrée à plusieurs reprises, à la hauteur de Pontgibaud, par des coulées volcaniques. La plus ancienne de ces coulées,
DE PONTGIBAUD.
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partie d'un point difficile à déterminer exactement aujour-
d'hui, est de nature basaltique ; son extrémité se trouve à 3 kilomètres environ en aval de Pontgibaud. A une époque plus récente, les laves labradoritiques du Puyde-Côme et du Puy de Louchadière sont venues recouvrir de nouveau l'emplacement du bourg de Pontgibaud et s'appuyer contre une masse puissante de granulite qui forme précisément en ce point le bord occidental de la
vallée. Les coulées de lave ont donc barré la vallée à deux ou trois reprises et provoqué la formation d'un lac en amont ; le barrage, formé de roches dures, a résisté longtemps à l'érosion, assez pour permettre aux alluvions de niveler complètement le fond de la vallée, mais il a fini néanmoins par être entamé. Aujourd'hui la rivière coule, en face de Pontgibaud, dans un défilé étroit et accidenté,
entre les coulées volcaniques à l'est, et la granulite à l'ouest. Un peu plus bas, elle a traversé complètement la coulée basaltique et approfondi son lit d'une dizaine de mètres au-dessous de la base de cette coulée, ainsi qu'on peut s'en rendre compte facilement en suivant la route de Pontgibaud à Pranal. Toute cette partie de la vallée est fortement inclinée; depuis le pont de Pontgibaud (cote 6661 jusqu'à l'extrémité de la coulée basaltique, au nord de Péchadoire , la Sioule descend de 60 mètres sur un parcours de 3 kilo-
mètres. A partir de ce deuxième point, la pente de la vallée diminue en même temps que sa direction et ses caractères généraux se modifient. Depuis le confluent de la Miouse, la vallée était assez large, sensiblement rectiligne et dirigée presque exactement du sud au nord ; en
aval du pont de Malecros, elle tourne vers le nordouest et se resserre beaucoup ; en même temps elle devient très sinueuse, profonde d'environ 200 mètres et encaissée dans des micaschistes durs, coupés de nombreux filons granulitiques ; dans cette partie sa pente est encore