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ÉTUDE SUR LES GÎTES MÉTALLIFÈRES
DE PONTGIBAUD.
vers 1880, une petite recherche en galerie sur un affleurement barytique. On a constaté l'existence d'un
elle a rencontré, tout près de son origine, une petite veine
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filon nord-sud, de 0',50 à 0rn,60 de puissance, composé principalement de quartz avec débris d'une roche feldspathique décomposée et mouchetée de galène tenant seulement 500 à 600 grammes d'argent par tonne de plomb.
L'exploration a été arrêtée au bout d'une vingtaine de mètres. Le prolongement du filon de la Combe semble passer entre le groupe de Pranal et celui de Chalusset. Au sud de la Combe, le gneiss passe peu à peu au micaschiste ; jusqu'à La Mothe, c'est-à-dire sur une éten-
due de plus d'un kilomètre dans la direction nord-sud, on ne rencontre à la surface aucun indice métallifère bien caractérisé. On observe seulement des débris quartzeux ou barytiques et des colorations ocreuses, indices probables de l'existence de filons ; on aperçoit en outre des affleurements kaoliniques, correspondant sans doute à des filons de granulite analogues 4 ceux qui accompagnent les gîtes métallifères de la vallée de la Sioule. Aucune recherche n'a été entreprise jusqu'ici dans cette zone qui sera bientôt explorée, à une assez grande profondeur, par une galerie partie des travaux de Pranal.
Travaux de la illothe. - Aux environs du village de la Mothe, il a été exécuté des recherches assez étendues, tant à la surface qu'en profondeur. Les premières n'ont donné aucun résultat concluant ; faites surtout de 1885 à 1888, elles ont fait reconnaître seulenlent des filons de roches feldspathiques, fortement décomposées à l'ordinaire , mais dépourvues de minéralisation. Les recherches souterraines ont été exécutées à deux époques bien distinctes ; elles sont représentées par deux grandes traverses dirigées l'une de l'est à l'ouest, l'autre en sens inverse sous le plateau qui supporte le village de la Mothe.
La première a été attaquée du côté de l'est, en 1858,
très irrégulière qu'elle a suivie sur une quarantaine de mètres dans la direction du nord. Cette veine était composée principalement d'une roche kaolinisée , représentant sans doute une granulite altérée, avec une petite quantité de galène qui tenait seulement 500 grammes d'argent par tonne de plomb, comme à Brot et à la Combe.
Un petit puits de 8 mètres de profondeur n'a montré aucune amélioration dans les caractères de cette veine; on en a donc abandonné l'exploration et on a repris la direc-
tion est-ouest, à travers des micaschistes tendres et feuilletés. Après avoir ainsi parcouru 200 mètres sans rencontrer de filon métallifère ni même de filon granulitique, on a abandonné la recherche vers 1862. En 1885, on cominença une exploration en sens inverse
,dans le ravin profond qui passe à l'ouest de la Mothe de ce côté, le micaschiste est beaucoup plus dur, et pré-
sente des caractères plus favorables. Cette galerie a atteint une longueur de 330 mètres dans la direction de l'est ; elle a recoupé deux filons, l'un à 40 mètres, l'autre à 225 mètres de son origine. Le premier est dirigé environ N. 170°E. (N. 10°0.); par sa direction et sa position, il semble correspondre au prolongement du grand filon de la Brousse, situé assez loin .au sud. Sa puissance est de 0"1,50 à 1 mètre ; son remplis-
sage se compose d'une roche feldspathique kaolinisée, avec quartz, barytine et quelques mouches de- galène tenant seulement 300 grammes d'argent par tonne de plomb. Ce filon a été suivi sur 26 mètres vers le nord, puis abandonné comme inexploitable. Le deuxième filon présente un remplissage analogue, avec un peu moins de barytine ; la galène a une teneur
tout aussi faible en argent. Ce dernier filon était divisé en deux veines, au point où on l'a recoupé, mais un peu