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ÉTUDE SUR LES GÎTES MÉTALLIFÈRES
DE PONTGIBAUD.
plus loin, les deux veines se sont réunies en une seule,
ments feldspathiques. On y a creusé, en 1868, un puits de 25 mètres de profondeur, au fond duquel on a exécuté 200 mètres de galerie en direction, après avoir recoupé le filon. Celui-ci avait une puissance de 0",50 à 1 mètre ; encaissé dans un gneiss compact, il était bien caracté-
de Om,60 de puissance. On a cru devoir abandonner l'explo-
ration après avoir exécuté 15 mètres de galerie dans la direction du N. 40°E.
Recherches du moulin de Bromont. - Dans le ravin où débouche la recherche précédente, à une distance de 5 à 600 mètres en amont, près de l'étang de Bromont, on a exécuté des recherches vers 1872 pour explorer des veines métallifères qui auraient été découvertes, disait-on, lors de la construction du radier d'un moulin. Ces recherches ont consisté en un puits de 10 mè-
tres de profondeur, et une galerie de 20 mètres au fond de ce puits ; elles n'ont donné aucun résultat utile et sont restées dans un micaschiste dur, qui prenait vers l'ouest une apparence gneissique. Recherches de Bromont. - C'est dans une roche. analogue que l'on a foncé en 1887, dans le village même de Bromont, un puits de 30 mètres sur le prolongement du filon de la Brousse, dont les derniers travaux dans la direction du nord sont distants de 300 mètres seulement. Une galerie de 45 mètres a été exécutée au fond du puits dans la direction d'un affleurement argileux visible à la surface ; elle a traversé des roches de moins en moins dures, se transformant peu à peu en un schiste micacé assez tendre ; enfin elle a recoupé un filon kaolinique, orienté N. 170° E. (N. 10° 0.), avec débris de quartz broyé, mais sans minerai. La recherche n'a pas été poussée plus loin.
Recherches à l'est de la Brousse. - A 500 mètres à l'est du grand filon de la Brousse, à la hauteur de l'extrémité nord de ces travaux, on avait observé depuis longtemps un affleurement de quartz ferrugineux, mêlé d'élé-
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risé, mais il ne contenait que des traces de carbonate de plomb.
Cet affleurement paraît être le prolongement du filon de Mioche, représentant lui-même l'extrémité nord du grand faisceau métallifère de Roure et Rosier. Recherches de Charier. - A 4 kilomètres environ à l'ouest de la mine de la Brousse, entre Charier et Malsagne , c'est-à-dire en dehors de la région concédée, on a fait, vers 1880, quelques travaux de recherches sur un filon encaissé dans le gneiss son remplissage, puissant de 0:11,50 à 1 mètre, était formé de granulite peu abondante, de quartz et de barytine, le tout moucheté de galène tenant de 2.000 à 2.400 grammes d'argent par tonne de plomb. On a exécuté sur le gîte deux puits inclinés, profonds d'une vingtaine de mètres chacun ; la venue d'eau était assez importante, ce qui a amené l'abandon des travaux.
Région de La Brousse (*)
Filon de La Brousse. - Le filon de la Brousse a été un des plus productifs de la région de Pontgibaud ; si le groupe de Roure et Rosier a fourni dans son ensemble une quantité plus considérable de minerai, il a donné des bénéfices moins importants. La découverte du filon de la Brousse a été relativement tardive ; les anciens travaux avaient porté exclusivement sur les régions de Pranal et de Roure, laissant (") Voir PI. XIV et XVII.