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FABRICATION DE LA FONTE DANS LE LUXEMBOURG.
ÉLÉMENTS ET ENTRETIEN DES VOIES FERRÉES.
verse qui se produit pour le silicium. Toutes les aciéries exigent moins de 0,50 de ce corps, et nous en connaissons une où l'on prétend arriver à des teneurs variant de 0,30 à 0,15, mais nous éprouvons quelque doute à
admettre ce dernier résultat. Les ateliers marchant en seconde fusion acceptent des teneurs en silicium un peu plus élevées et qui peuvent aller jusqu'à 0,80 p. 100. C'est surtout, avons-nous dit, vers l'élimination du soufre que se porte le principal effort des fabricants de fonte Thomas. On exige ordinairement que la teneur soit inférieure à 0,05 p. 100, et comme les cokes de la Ruhr sont
plus sulfureux que nos cokes du nord de la France, qui peudans vent aujourd'hui être employés, au moins en partie, Meurthe-et-Moselle, la tâche des les. hauts fourneaux de
Allemands est, à cet égard, un peu plus ardue que la nôtre. On sait que le manganèse est ici le remède, mais les minerais de manganèse se font de plus en plus rares
valet coûteux. Ceux que l'Allemagne possède dans les d'être lées de la Sieg et de la Lahn ont l'inconvénient souvent siliceux, et l'on a vu que le silicium n'est pas beaucoup plus aimé que le soufre. Il faut donc recourir à rédes minerais étrangers, grâce auxquels on arrive au dans la fonte de 1,50 à sultat voulu, en introduisant 1,75 p. 100 de manganèse métallique, teneur qui correspond en même temps à une bonne allure de l'affinage dans la cornue. dans la De tous les corps autres que le fer contenus le fonte Thomas, le carbone est celui dont on s'occupe moins aujourd'hui. La teneur en carbone est en quelque se sorte imposée par celle des autres éléments, et on de carpréoccupe bien moins de savoir combien d'unités bone la fonte renferme, que de s'assurer de l'élimination midu soufre aussi complète que possible en réduisant au nimum la perte de manganèse par le laitier.
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NOTE SUR
LES ÉLÉMENTS ET L'ENTRETIEN DES VOIES FERRÉES
EN Aiv-G-1,Err12,RRE Par 1. A. LEPROUX, Ingénieur des mines.
Au cours d'un voyage entrepris en Angleterre au début de l'année 1892, notre attention a été attirée sur les voies des chemins de fer (*) L'immense développement qu'a atteint en Angleterre l'industrie des transports par voie ferrée, la longueur des
voies exploitées, leur fréquentation, et aussi l'emploi exclusif sur ces voies d'un type de rail très délaissé aujourd'hui sur le continent européen, rendent spécialement intéressantes les quelques observations que nous avons pu recueillir, et que nous allons essayer de résumer (**).
(*) Je dois remercier ici M. l'ingénieur des mines Sauvage,
qui m'a conseillé cette étude et me l'a beaucoup facilitée, M. Miintz, ingénieur en chef des ponts et chaussées, qui a bien
voulu me signaler les points qu'il y avait lieu d'examiner,
enfin et tout particulièrement M. Freund, ingénieur de l'entretien des chemins de fer de l'Est, qui, ayant fait un voyage en Angleterre il y a deux ans, a bien voulu me communiquer et m'autoriser à utiliser les observations qu'il y avait faites et que sa longue expérience de l'entretien des voies ferrées rend des plus précieuses.
(**) Les réseaux anglais sur lesquels il nous a été possible